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Lundi 25 Novembre 2024

ombre

Un parfum puant de manip !

Il est maintenant prouvé que la communication tient un rôle important dans la gestion des affaires publiques et est devenue même l’arme la plus sophistiquée que les manipulateurs ont entre les mains depuis ces dernières années. On se rend compte combien il est facile de … descendre une personnalité au moindre écart de conduite et même, l’inconnu ou le citoyen lambda pointé du doigt voit sa descente en enfer  sans qu’il puisse faire quelque chose. Pour les « grands » dossiers tels les affaires de bois de rose, celle concernant le président de l’église réformée de Madagascar, ou encore celle d’Anjozorobe, tout le monde s’en donne à cœur joie. Pour cette dernière, le citoyen lambda a entendu les deux versions qui pourraient exister alors que des questions essentielles devraient être élucidées au préalable. En premier lieu, il y a la véracité des faits rapportés parce que celui qui a toujours tenu le micro, n’était pas sur le lieu au moment de l’éclatement de l’affaire. En réalité, l’homme était dans la capitale, c’est-à-dire, à 90 km plus 7 heures de marche du premier village le plus au nord de cette ville. Cela fait quand même une petite cinquantaine kilomètres à faire à pied si on marche vite. Et de là à ce qu’il rapporte exactement le déroulement des faits, avec la fatigue et l’émotion, il devrait sûrement avoir un … fossé. D’ailleurs, ce deuxième rapporteur aurait transporté sur son dos le « disparu » qui, à un moment donné, lui a dit de prendre ses jambes à son cou et de le laisser sur place. Il est vrai que la mémoire pourrait lui revenir et par conséquent, il pourrait se souvenir en détail de tout ce qui s’est passé. Mais en tout cas, les photos et vidéos montrées n’ont été d’aucune aide, ni pour les plaignants, ni pour les accusés, tout simplement puisqu’elles ne montrent effectivement pas grand-chose : ni sur les tireurs, et ni sur le donneur d’ordre. D’ailleurs, si des témoins existent réellement, outre bien sûr la famille du « disparu », pourquoi ne vont-ils pas tenir eux aussi le micro ? C’est quand même un peu gros à avaler qu’on puisse affirmer que toute la troupe de 200 personnes, qui ont résidé dans cette carrière, est toute de la même fratrie.

D’un autre côté, l’insistance du premier rapporteur cité supra ne peut nullement dire qu’il a ses raisons, d’autant que cette occupation du terrain médiatique peut finalement paraître suspecte. Ce n’est pas qu’on hurle fort qu’on a raison, c’est une évidence absolue ! Et il serait beaucoup plus simple de déposer une plainte auprès du procureur de la République et de laisser la justice faire son métier. Il n’y a pas lieu ainsi de brandir sur tous les toits de Tanà que l’ethnie, dont sont issues ces personnes,  n’acceptera jamais. Bien sûr, tous comprennent la douleur de perdre un être cher de cette manière, si le cas est vérifié, et évidemment, ceux qui sont concernés doivent payer pour ça. Et justement sur ce point, le président de la République n’a pas esquivé la question lors d’une conférence de presse et a même déclaré être prêt à prendre ses responsabilités. Du point de vue institutionnel, la mise en place d’une commission d’enquête pour élucider l’affaire est l’unique voie qui permettra de connaître toute la vérité, et c’est ce qu’a exprimé Hery Rajaonarimampianina. Après, c’est à ceux que la loi a donné ce pouvoir de traduire cette déclaration en acte ainsi que de … bouger vite avant que les traces ne soient effacées par le temps et par des mains malveillantes. Pour ce qui sera de la publication des résultats d’enquête, c’est uniquement à la Justice de trancher. Sur ce point, on connaît des tonnes d’histoires d’injustice, parfois au nom du secret d’Etat, perpétrées contre la population et ce n’est pas prêt de se terminer.
Pour la presse en général, il importe maintenant de savoir discerner le vrai du faux et d’être un peu plus professionnel chaque jour. Tout comme la guerre médiatique, cela ne finira jamais mais l’utilisation abusive de la presse est une arme à double tranchant pour le journaliste et pour son titre. Ce n’est nullement une leçon et personne ne peut dire mieux que l’auteur de ces lignes est le plus mieux placé – le premier depuis 40 ans-  pour exprimer ce qu’on vit lorsqu’on est accusé à tort. En tout cas, clamer un conflit ethnique dans notre pays n’est digne de nous, Madagascar ne peut être qu’une île et nos frontières ne peuvent être que maritimes. Dieu l’a fait ainsi  et déjà en 1787, Andrianampoinimerina l’a compris en le spécifiant : « Ny ranomasina no valam-parihiko » ! Mieux, cela nous a évité, durant des siècles,  les guerres tribales, claniques et même confessionnelles, comme c’est le cas partout sur le continent noir. D’un autre côté, le pouvoir doit cesser les provocations en tout genre et se concentrer sur le développement qui fait tant défaut actuellement.

Jean Luc RAHAGA

 

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