Unité spéciale anti-dahalo – Choix crucial du premier responsable
La mise en place de l’unité spéciale anti-dahalo a été récemment adoptée en Conseil des ministres. Pour le sénateur Lilyson de René, c’est une bonne volonté pour lutter contre l’insécurité mais il faut tout de même une bonne stratégie pour qu’elle soit plus efficace. En effet, il a souligné que le succès d’une opération repose sur le choix du commandant d’unité. « C’est très important et il faut faire un bon choix parce que toute stratégie en dépend. J’estime aussi que les commandants des éléments sur place doivent être également efficaces pour ne pas remettre en cause la mission de l’unité en question. Il ne faut pas oublier que la lutte contre les dahalo est une rude mission et les éléments devront s’attendre à diverses critiques émanant des autorités locaux qui, par tous les moyens, défendent leurs intérêts, par la justice et les patrons de zébus », explique-t-il. Il a rajouté que les éléments de l’unité doivent être bien équipés et bien renforcés.
Intimidation, menace
Toujours dans le cadre de sécurité publique, le sénateur a évoqué que Madagascar peut sortir de l’insécurité en peu de mois si l’on veut. « Les dirigeants manquent de volonté et le système existant ne permet pas non plus aux forces armées d’agir comme il se doit », avance-t-il. Ce dernier de souligner que l’insécurité est en forte recrudescence depuis deux ans et la situation montre davantage une mauvaise gouvernance. « Je peux garantir la capacité des forces malgaches mais elles ne sont pas considérées à leur juste valeur ce qui explique les diverses bavures enregistrées », poursuit-il. Il a également dénoncé les intimidations et menaces auxquelles les forces doivent faire face quotidiennement. Un fait insultant selon le sénateur et il ne faudrait pas s’étonner si l’insécurité prend de l’ampleur selon toujours le sénateur. « Comment peut-on imaginer qu’un militaire stagiaire doit prendre en charge ses matériels ? », balance-t-il. Effectivement, les dirigeants préfèrent allouer une somme importante dans les ministères, leur procurant plus d’intérêt, ce qui est vraiment dommage. La population ne pourra jamais jouir pleinement de sont droit de sécurité à voir la réalité.
Ralambomamy