Traite des personnes – Une convention s’impose
Traite des personnes, nombreux employés malgaches en sont victimes et la situation n’a jamais été maîtrisé par les autorités responsables. Le ministère des Travaux publics a suspendu le travail migrant dans nombreux pays à savoir l’Arabie Saoudite et le Liban, en 2002, mais cela n’a jamais empêché les migrations clandestines. Et il faut reconnaître que les dirigeants sont en partie responsables étant donné qu’ils ont promis de créer le maximum d’emplois mais ce ne fut pas le cas. Ce marché est loin de répondre aux besoins et les chômeurs sont obligés de trouver une autre voie bien que ce soit risqué. En 2015, le Tribunal d’Anosy a enregistré 16 plaintes pour traite des personnes. Il faut souligner que les travailleurs migrants ne sont pas les seules victimes, les enfants les sont également. Nombre d’entre eux ont été retirés de l’école et d’autres n’ont même pas eu la chance d’y accéder que la situation n’est nullement étonnante. Et encore une fois, les dirigeants en sont responsables.
Avant de renouer toute collaboration avec les autres pays de destination pour les travailleurs, il est important de mettre en place une convention permettant de protéger et de faire valoir le droit de l’homme et celui des travailleurs. « Les pays de destination et celui d’origine ont des obligations à respecter pour faire valoir ces droits. Un projet de convention est en cours et les pays concernés doivent la respecter afin de reprendre toute collaboration », selon les responsables au sein du Bureau national contre la traite de personnes. Un atelier sur la lutte contre la traite des personnes a eu lieu à Anosy et l’objectif est de concevoir un logiciel pour une base de données.
Ralambomamy