Puisque son épouse est la marraine du centre Akany Avoko, Rakotoarisoa Eric, président de la HCC a bien voulu s’étendre sur le rôle du centre à l’occasion de sa réouverture officielle pour la prise en charge et de réinsertion sociale des filles mineures placées sous tutelle judiciaire, sis à Faravohitra.

Ainsi, rappelle-t-il en exergue, les enfants dits « sous tutelle judiciaire » sont des enfants mineurs qui ont maille à partir au sein de leur communauté d’origine ou au niveau de l’appareil juridique. C’est la raison pour laquelle, continue-t-il, sous décision judiciaire ils sont placés en centre de rééducation comme celui de Faravohitra. Autrement dit au bout de leur séjour, plus ou moins long, selon la gravité de l’infraction sous laquelle ils sont soumis, ils doivent ressortir et rejoindre famille et communauté d’origine dotés d’une formation leur inculquant la bonne manière et le respect des règles sociaux. En général, ils réintègrent l’environnement social ordinaire à leur majorité.

Et le président Eric Rakotoarisoa de rappeler l’extrême nécessité de l’appui de l’Etat, par le biais de l’octroi de subventions pérennes et conséquents, à travers l’œuvre de ces centres de réinsertion sociale. Sachant que lui-même par le biais de sa femme, qui est la marraine de l’Akany Avoko, reste largement impliqué.

D’autre part, Razafindrasoa Ivelohanta, nouvelle directrice, assure que le centre est fin prêt pour la prise en charge d’une quarantaine de jeunes filles pendant la durée de placement qu’il s’agit du cas social ou du cas pénal.

Solo R.