Insécurité – Des victimes à déplorer
Les malfaiteurs ne cessent de faire parler d’eux et n’arrêtent de faire des victimes. Rien que dans le courant de la fin de semaine passée, deux décès ont été enregistrés dont celui d’un commerçant et celui d’un militaire.
Du côté de Bypass où un père de famille a été froidement assassiné par des brigands. Les assaillants étaient au nombre des 5 selon une source et ils ont opéré vers 21h30 la nuit du samedi. La demeure en question appartient à un marchand qui s’est vu perdre une somme colossale estimée à plusieurs millions d’ariary. Toutefois, faire main basse sur l’argent ne leur a pas suffi, il a fallu en plus faire un acte de barbarie. Le père de famille a d’ailleurs payé de cette atrocité et il a succombé d’une balle dans le ventre tirée à bout portant. Quant à sa femme, elle se trouve actuellement à l’hôpital à cause de ses blessures dont une fracture à la jambe qu’elle a eue lors de sa fuite. Celle-ci a choisi de sauter depuis une fenêtre située au premier étage afin de sauver sa peau. Quant aux assaillants, ils ont quitté les lieux après avoir tiré sur le propriétaire de la maison qui était âgée de seulement 34 ans.
Un militaire tué à Anjozorobe
Le lieu dit Ambohimanarina du district d’Anjozorobe a été le théâtre d’un affrontement mortel. En effet, un militaire est tombé sous les balles des bandits. Ce dernier se trouvait parmi les éléments envoyés sur terrain à la suite d’une information que les militaires du Détachement autonome de sécurité (DAS) ont reçue de quelques marchands itinérants. En effet, ceux-ci étaient venus dans les locaux des forces de l’ordre pour y faire part d’un assaut dont ils étaient la cible. Ils ont été interceptés par des brigands lors de leur passage dans ce lieu cité supra. Les bandits étaient au nombre de 6 disaient-ils et étaient armés. Par ailleurs, les marchands disaient avoir réussi à semer les bandits qui n’ont pu rien dérober. Une unité a été envoyée afin de voir de quoi il en retournait, mais dès que les malfrats ont aperçu les militaires, ils ont ouvert le feu et tiraient sur les hommes en uniforme. L’un d’eux a succombé sur le coup et ce n’était qu’après que les militaires ont tenté de riposter mais aucun des assaillants n’a été capturé.
Njara Fih