Ils ont fini par mordre à l’hameçon en dépit de leur plan bien élaboré. Ce sont deux individus qui ont récemment été arrêtés par les forces de l’ordre dans le district de Tsiroanomandidy. Ces derniers ont soutiré de l’argent à la femme d’un commerçant, celui-ci qui a été découvert mort il y a quelques jours de cela. Pour ce faire, les deux mis en cause se sont emparés du cellulaire du défunt afin de contacter son épouse. Ils ont averti cette dernière du fait que son mari est détenu par les forces de l’ordre à Tsiroanomandidy et qu’il faudrait  verser la somme de 6 millions d’ariary pour le faire sortir. Préoccupée par le sort de son époux, sa femme n’a plus réfléchi, sauf qu’elle n’a pas fait l’erreur de se jeter dans le piège des arnaqueurs.

Effectivement, elle a envoyé la somme réclamée, mais à un membre de sa famille résidant à Tsiroanomandidy. Etonné, ce dernier a tenu à s’informer de la présence d’une telle somme et c’était à ce moment là que la femme a tout expliqué.

Pris au piège

Pour avoir le cœur net, la proche famille s’est rendue dans les locaux des forces de l’ordre. Il était venu pour se renseigner et a constaté que rien de ce que l’épouse de la victime s’est révélé vrai. Par ailleurs, l’information a intrigué les forces de l’ordre qui, aussitôt, a ouvert une enquête afin d’apporter lumière à la situation. La femme du concerné a été sollicitée de venir à Tsiroanomandidy, celle-ci habite Ambatolampibe dans le district de Maintirano. Avec les forces de l’ordre, ils ont monté un piège et ont fini par capturer les suspects. Pour cela, les limiers ont demandé à la femme du défunt de leur téléphoner et de leur donner rendez-vous pour la remise de la somme réclamée. Les deux hommes étaient venus à ce rendez-vous et se sont fait prendre par les forces de l’ordre. C’était seulement lors de leur audition qu’ils ont avancé que le mari en question est mort. Ils ont été obligés d’indiquer l’endroit où se trouvait le corps sans vie, dans un état de décomposition avancé et méconnaissable. Les suspects l’ont aussi dépouillé d’une somme d’argent destinée à l’achat de fournitures en informatique dans la Capitale.

Njara Fih