Après être vu entrer en douce au palais d’Iavoloha, hier, Mamy Rakotoarivelo a voulu apporter des explications sur la raison de sa visite. Il faut tout de même souligner que l’ancien Président du Congrès de la transition s’y est rendu en taxi certainement pour rester discret mais ce ne fut le cas. Publier sur les réseaux sociaux, les internautes ne se sont pas limité à le fustiger en le traitant de traitre, de lèche-bottes, ou encore d’intéressé. Nombre d’entre eux ont même déduit qu’il y est allé pour proposer une offre lui permettant d’intégrer le bateau bleu du régime. Tout le monde se rappelle encore de la dernière conférence de presse qu’il a donnée pour faire part de son retrait du parti Tim mais également pour revendiquer ses droits. Par contre, Mamy Rakotoarivelo n’a pas vraiment aimé ces propos qu’il s’est empressé à mettre les points sur les « i » pour essayer de clore les commentaires. En effet, il a fait part des raisons de sa visite au palais d’Etat tout en insinuant qu’il n’a nullement aucun intérêt à rejoindre l’actuel régime. « Je suis allé à Iavoloha ce matin voir le Sgp au sujet du règlement de mes droits et avantages en tant qu’ancien Chef d’institution. L’entretien s’est déroulé de manière cordiale et constructive », répond-il aux internautes et observateurs.

Fauché ou pas ?

Par ailleurs, il a également riposté à ceux qui ont osé critiquer sa situation financière. Ainsi, l’homme a parlé être propriétaire d’une villa estimée à 2 milliards d’ariary et que l’ancien Président Marc Ravalomanana lui doit encore une autre dizaine de millions ! Mieux, Mamy Rakotoarivelo a avancé qu’il est multimilliardaire sans avoir rien volé à l’Etat, contrairement à d’autres comme Ravalomanana. Et comme il l’a bien mentionné lors de la conférence de presse cité supra, Mamy Rakotoarivelo ne fait que revendiquer ses « droits » en tant qu’ancien chef d’institution dont un chauffeur particulier, la prise en charge des factures d’électricités et d’eau, des gardes du corps… Maintenant, il reste à attendre si le secrétaire général de la présidence lui a accordé une oreille attentive.

Ralambomamy