Pour cette première localité se trouvant dans le sud de la ville d’Antananarivo, il s’agit de la construction d’un nouveau système d’adduction en eau potable à Ankadivoribe dont 50 000 personnes en seront les bénéficiaires. L’action entre dans l’amélioration de l’alimentation en eau potable de cette zone et la réalisation est assurée par la Jirama. Pour rappel, les habitants des communes d’Andoharanofotsy et de Bongatsara, sont toujours alimentés par le système d’adduction venant de Mandroseza, lequel est saturé et entraine un manque d’eau dans la zone. La construction de ce nouveau système d’adduction en eau potable, d’une capacité de 120 m3 par heure est financée par la Jirama pour un montant de 4 milliards d’ariary. Ce projet vise aussi à faire diminuer les maladies d’origine hydrique et les travaux vont durer 11 mois. Ils comportent une construction d’une nouvelle station de traitement, la mise en place d’ouvrages de prise sur la rivière de Sisaony, une construction d’un abri pompe et d’une cabine de pompage avec une sécurisation du périmètre, une alimentation en énergie électrique de la station de pompage d’eau brute et de la station de traitement, une installation des conduites d’adduction d’eau brute et de l’eau traitée, ainsi que l’acquisition et la pose des matériels et équipements électriques.

Pour Mandroseza, il s’agit d’une station de production d’eau potable dénommée « Mandroseza 2-Phase 1 » et cette nouvelle infrastructure entre dans le cadre du projet d’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville d’Antananarivo. Dans 7 mois, les habitants riverains de la capitale pourront bénéficier de l’eau potable avec la mise en place d’un ouvrage ayant au total une capacité de traitement de 900 m3 par heure. Le coût total de cette nouvelle infrastructure s’élèvera aussi à un peu moins de 4 milliards d’ariary, un financement assuré toujours par la Jirama. Les résultats escomptés seraient une augmentation de production d’environ 216 000 m3 par mois pouvant alimenter 3 000 abonnés supplémentaires, soient 100 000 personnes dans les zones ouest et nord-ouest d’Antananarivo avec possibilités d’extension des bornes fontaines communautaires.

Ariane Valéry