Vente et consommation de drogues – Une lutte perpétuelle
Pas de répit pour la police des stups, notamment dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue. Les descentes se font presque tous les jours, ainsi que les arrestations. Aussi, les policiers sollicitent la vive collaboration de la population qui est leur principale source d’information. Cela étant, deux cas ont été enregistrés rien que dans la journée du mardi. D’abord à Andoharanofotsy où un quinquagénaire a été dénoncé par une personne anonyme à cause de son activité ayant un rapport avec la vente et la consommation de drogues. Des éléments ont débarqué dans la matinée lors de laquelle le locataire a été surpris avec 100 g de chanvres. Même avec cette preuve accablante, le suspect a encore eu des arguments qu’il pensait pourvoir le sauver de la situation. Celui-ci d’avancer, puisque ce sont des grains de cannabis qui ont été découverts chez-lui, qu’il les utilise à des fins thérapeutiques, mais aussi pour nourrir ses cochons. Effectivement, ses arguments étaient loin de convaincre les limiers, surtout avec ses antécédents.
Source d’argent rapide
Le nombre de consommateurs est aussi considérable, notamment lorsqu’un dealer fait part de sa vente quotidienne. De 500 ariary à 1 000 ariary le rouleau de cannabis, certains dealers réussissent à écouler une centaine par jour. Ou au moins, une cinquantaine et avec une clientèle variée. Ce qui fait que cette activité est devenue pour certains un gagne pain. Comme le cas de cette jeune femme de 33 ans, interpellée par les limiers à Anosivavaka Ambohimanarina. Elle a été prise avec une dizaine de rouleaux, le reste de ce qu’elle n’a pas encore écoulé de la journée. Celle-ci a avoué les faits et de dire que faute de travail elle s’est lancée dans la vente de chanvres afin de subvenir à ses besoins et celle de sa famille. Mais quoi qu’il en soit, le trafic est puni par la loi et passible d’un emprisonnement.
Njara Fih