Les parents refusent catégoriquement de soumettre leurs enfants à la prochaine campagne de vaccination contre la poliomyélite. Une réunion de parents d’élèves dans une préscolaire privée de la capitale, la semaine dernière, a permis de soulever qu’à l’unanimité, la plupart ne veulent à nouveau  faire vacciner leurs enfants. Comme argumentation, les parents suspectent le risque d’effet secondaire  pour une vaccination répétitive. Même les responsables d’écoles ainsi que le comité des fokontany affichent leur indifférence face aux animateurs du ministère de la Santé. Certes, les hauts employés de ce ministère martèlent que tant qu’il reste encore un enfant n’ayant pas été vacciné, la poliomyélite risque de réapparaître et faire de grands dégâts, mais  ces fonctionnaires oublient que l’inefficacité de cette campagne vient de leur incompétence.

En effet, l’Etat et ses partenaires doivent faire tout leur possible pour détecter et vacciner les 6% d’enfants restants mais non pas harceler les 94% déjà vaccinés. Normalement, si le ministère de la Santé et ses partenaires s’avèrent être professionnels et expérimentés, ils doivent être en possession de fiches dans lesquelles l’on a répertorié les enfants déjà vaccinés. Cela permet d’épargner la vaccination répétitive ainsi et surtout de  détecter les 6% qui ne sont pas encore immunisés contre le poliovirus.

Dom