Prochain gouvernement – Le Mapar n’y participerait pas
La chasse est ouverte (voir notre éditorial de ce jour en page 3) et plus d’une trentaine de douillets fauteuils de membres de gouvernement sont en principe disponibles. Les acteurs politiques qui n’ont pas eu la chance d’être nommé sénateur, chef de région, membre de cabinet au sein du sénat et d’autres institutions, préparent leur stratégie pour ne pas, une nouvelle fois, rater cet occasion « en or ». Pour rappel, les anciens premiers ministres de cette quatrième République ont chacun reçu une pile de Cv de ministrables dès qu’ils ont été choisis par le chef de l’Etat. Cette situation a même engendré des dissensions au niveau de certains partis politiques où plusieurs membres ont préféré se rallier au régime, et ce, dans l’espoir d’être parmi les nouveaux recrus du gouvernement. Pour le bureau national de la plateforme « Miaraka amin’i Prezidà Andry Rajoelina » (Mapar), la décision reste inchangée : Tant que le régime ne respecte pas la Constitution et l’article 54, il n’a pas l’intention de participer au gouvernement. Naivo Raholdina, député élu sous cette bannière dans le cinquième arrondissement vient de le confirmer : « Se conformer à la Constitution et tout ce qui y est écrit est primordial. Le premier ministre devrait être proposé par la majorité parlementaire et non pas par le regroupement de parlementaires pour être majoritaire. Tant que cela ne soit pas respecté, le Mapar ne compte pas présenter de personnes pour soi-disant son quota ou autre, au sein du prochain gouvernement. Mais cela n’empêche pas aussi que d’autres membres dissidents décident de se présenter par eux-mêmes, ce qui a déjà eu lieu auparavant ».
Pour le moment, force est de constater que la population se moque complètement de qui a réellement démissionné ou pas. Elle attend juste que les dirigeants se préoccupent plus de l’amélioration de la vie du peuple, au lieu de se plier à chaque fois aux volontés des étrangers.
Vahatra Ny Aina