Après la suspension de l’Agoa suite à la crise de 2009, des chefs d’entreprises ont cherché de nouveaux débouchés en Europe et en Afrique du Sud, partout où des clients potentiels pouvaient se trouver. Malgré les difficultés, leurs équipes ont résisté, ne se sont pas découragées. Malgré la crise économique qui sévissait sur les marchés occidentaux, malgré la frilosité des clients qui craignent toujours les troubles susceptibles de

désorganiser leurs approvisionnements, les chefs d’entreprises du secteur textile, inlassablement ont voyagé pour défendre leurs usines, leurs employés et Madagascar dont l’image était troublée à l’étranger. Ces efforts ont porté leurs fruits. Pour le groupe Socota, 45 à 50% de son chiffre d’affaires se fait en Afrique, notamment sur les marchés sud-africain, tanzanien, zimbabwéen, namibien,… Le pays exporte aussi en Asie, en Europe, et va retourner sur le marché américain. « Avec le retour de l’Agoa, la société va réexporter sur le marché américain. Nous sommes en train de finaliser la première commande. Le marché américain est numéro un en terme de taille, donc les volumes des marchandises à exporter seront plus conséquents », explique Véronique Auger, Ceo textile and clothing division du groupe. Les produits de la société sont distribués par de grandes marques internationales comme Zara, Decathlon, Marks & Spencer et Woolworth et ils respectent toutes les normes et qualités.

Le groupe investit dans des équipements modernes afin d’augmenter sa capacité de production.

FR