Préféré à Mahafaly Solonandrasana, Erick Rajaonary va se résigner de son échec mais ne compte pas pour autant renoncer. « Nous avons perdu la bataille et non la guerre », selon ses propos dans une lettre adressée à ceux qui l’ont soutenu et l’ont proposé dans la liste des premiers ministrables. Le nom du Président directeur général de Guanomad a été effectivement cité à plusieurs reprises parmi les candidats idoines pour être à la tête du gouvernement. Mais visiblement, les arguments en son encontre n’ont pas suffi pour convaincre le Président de la République. Entre une personnalité civile et un membre du Hvm, le choix est plus qu’évident pour ce dernier et le contraire aurait étonné plus d’un. D’un autre côté, Erick Rajaonary a également échoué à se faire nommer au poste de vice-premier ministre. Selon les informations reçues, 8 groupements parlementaires dont le Mapar, le Vpm Mmm, et entre autres le Hiaraka Isika ont adressé une lettre au Président de la République le 12 avril dernier, notamment la veille de la passation de service à Mahazoarivo, pour une demande de droit pour la proposition de vice-premier ministre et ces groupements ont cité le nom de l’expert-comptable. Apparemment, la lettre n’a pas été prise en compte par le locataire du palais d’Etat d’Iavoloha et par conséquent, est restée sans réponse.

Les deux refus montrent que l’homme a encore du chemin à faire pour inspirer confiance à l’autre expert-comptable mais aussi Président de la République. Les deux échecs pousseraient Erick Rajaonary à mettre les barres encore plus haut et à tracer un chemin plus ambitieux. Il a tout de même souligné que la guerre ne prend nullement fin. Par ailleurs, le malheureux candidat a également adressé ses remerciements au secteur privé, des soutiens qui n’ont pas suffi pour faire décrocher le poste de premier ministre ou de vice-premier ministre.

Ralambomamy