Le réseau « Rohin’ny Boky » était présent  la fédération des orateurs et écrivains (autrement dit Federasiona ny Mpikanto Teny sy Soratra). La salle Rabesahala Gisèle de la Bibliothèque nationale fut le théâtre de la mise à nu de la problématique vécue et endurée par les auteurs éditeurs et autres imprimeurs, voire les bibliothèques et centres de lecture dans la Grande île.

La série d’interventions a démarré sous la houlette du président de la Fmts, Rabenandrasana Lalao François. Il a su diriger et piloter un débat d’actualité. L’auteur Ramaherison Rado a ainsi décortiqué le problème et souhaits des écrivains nationaux ; le pasteur Ramanantsoa Haja Wilson a glosé sur l’environnement de l’édition des livres ; le président des Libraires à Madagascar a parlé du rôle et de la place des librairies ; Razafintsalama Michelle, président de l’Aedm, a évoqué la responsabilité de l’édition ; Rasolonirina Zo Miary de la Bibliothèque nationale a disserté sur les Archives et enfin, Rabenalisoa Ravalitera, du Syndicat des auteurs (Sempa), a décortiqué de long en large sur l’état des lieux des droits des écrivains.

Face à l’Omda (Office malgache des droits d’auteurs), Ramaherison Rado,en particulier, n’a pas mâché ses mots. Il n’a pas hésité à lancer l’accusation selon laquelle seuls les artistes tirent leurs épingles du jeu face aux auteurs voués à ramasser les miettes dans l’agencement actuel de l’office. Il a ainsi mis les doigts dans la plaie car les participants n’ont pas hésité à intervenir et apporter leur point de vue. Ce que tout le monde attend avec impatience est la suite à donner à cette conférence-débat. Tout un chacun espère un feed-back rapide de la part des responsables à tous les niveaux, interpellés à l’occasion.

Solo R.