Grève des transporteurs – Quatre taxi-be vandalisés et 4 voyous arrêtés
La grève des transporteurs ayant refusé de se soumettre au respect du code de la circulation, s’est dégénérée en un acte de vandalisme visant ouvertement les véhicules de transports collectifs qui ont travaillé. Hier, en début d’après midi, des voyous ont semé le trouble en faisant du tapage par coup de sifflet ainsi que des jets de pierres contre des taxi-be. Résultat : 4 véhicules ont des vitres fracassés, et 4 individus ont été arrêtés par les éléments des forces de l’ordre. Selon les explications du numéro Un de l’Emmoreg, une entente a déjà été trouvée entre les représentants des présidents de coopératives de transport et les responsables étatiques. Cet accord précise que d’un coté, la cellule d’intervention routière (Cir) est immédiatement suspendue de ses fonctions et de l’autre coté, la grève annoncée par l’Uctu et l’Ucts doit être annulée. Les deux unions de coopératives ne sont pas de même avis puisque l’Uctu a respecté l’accord et que ses taxi-be ont travaillé hier depuis le matin. De son coté, les coopératives de l’Ucts, qui relient le centre-ville au district d’Atsimondrano n’ont pas respecté le deal. Ils ont interdit tous les vehicules de transports de servir la population.
Intervention de l’Emmoreg
Une situation qui a troublé les programmes des habitants du coté de Tanjombato-Andoharanofotsy, Itaosy et Ampitatafika puisque les grévistes ont fait un bloc du coté d’Ankadimbahoaka.
Il a fallu ainsi une négociation dirigée par le président de l’Uctu ainsi qu’une descente du patron de l’Emmoreg pour dénouer la situation. Les taxi-be ont repris leur travail mais une troupe de jeunes a profité de la situation pour semer le trouble. Un responsable au sein de l’Ucts a également précisé que les manifestants ne sont pas des chauffeurs ni des receveurs au sein de ses coopératives.
La dénonciation des abus de pouvoir qui se manifestent par la pratique de la corruption était à l’origine de la manifestation des transporteurs d’hier. En effet, ces derniers se plaignent du fait que les policiers et gendarmes de la Cir les obligent à payer du pot-de-vin en échange de la non-verbalisation des infractions commises. Malgré la suspension de la Cir, le chef de l’Emmoreg a promis que les agents de la circulation vont continuer leurs activités et aucune gabegie ne sera tolérée.
Dominique Val