En 2014, l’étude de l’Unicef intitulée « L’enfance à Madagascar : une promesse d’avenir » fait état d’une situation préoccupante concernant la scolarisation des enfants. En effet, le taux d’achèvement du primaire est de 69% et près de 1,5 million d’enfants grandissent à l’écart du système éducatif. Les enfants des familles pauvres sont les premiers touchés par l’abandon et l’exclusion scolaire. Face à cet enjeu, l’Association Sœur Emmanuelle  et Odile Humblot (Asmae) a mis en place un projet d’accompagnement technique et financier à destination de deux associations malgaches partenaires œuvrant dans le domaine de la réinsertion scolaire et professionnelle à savoir, Hardi et Manda. Créée par Sœur Emmanuelle en 1980, l’association Asmae, est une Ong de solidarité internationale française dans le développement  de l’enfant. Indépendante et laïque, elle poursuit son action dans le respect des valeurs héritées de sa fondatrice.

Un budget de 180 000 euros de l’Ue

Présente dans 8 pays, Asmae permet à plus de 60 000 bénéficiaires de vivre debout par l’accès à l’éducation et la protection de l’enfance.

Hier, un lancement officiel d’un projet d’appui à la réinsertion des enfants exclus du système scolaire a eu lieu à Ampasanimalo. Mis en œuvre  de février 2016 à janvier 2018, ce projet va durer 2 ans et permettra de soutenir le fonctionnement de 3 classes d’alphabétisation et la mise en place d’activités socio-éducatives dont bénéficieront  440 enfants issus de familles très vulnérables résidant dans les bas-quartiers d’Antananarivo. Dans le cadre de sa politique d’aide extérieure en faveur de l’éducation, grâce à l’Instrument européen pour la démocratie et les droits de l’homme (Ieddh), l’Union européenne(Ue) a alloué plus de 180 000 euros pour soutenir cette action.

Laurena Nany