Il  ne reste plus que quelques jours avant la tenue de la première session ordinaire du Parlement de l’année 2016. Et pourtant, le poste de chef de l’opposition auprès de l’Assemblée nationale reste toujours vacant, bien que cette institution ait été en exercice depuis plusieurs années. Auparavant, certains acteurs de la vie politique ont déjà incité quelques partis politiques à prendre ce rôle, mais jusqu’à présent, la place du septième vice-président de la Chambre basse n’est pas encore occupée. En effet, la plateforme « Miaraka amin’i Prezidà Andry Rajoelina » (Mapar), et le parti politique « Tiako i Madagasikara » (Tim) ont été vivement incités à prendre cette responsabilité. Certains ont même critiqué ces deux partis de prendre autant de temps pour décider, tandis que d’autres associations s’efforcent de se faire remarquer pour avoir le poste. Mais selon le député du cinquième arrondissement, Naivo Raholdina, « être opposant c’est une question d’opinion et non pas de chaise. L’important c’est d’avoir assez de poids politique pour apporter des critiques constructives pour le régime. La place de vice-président de l’Assemblée nationale ne représente rien si la personne concernée n’a aucun appui. Il suffit juste d’analyser les récents évènements. Tous les opportunistes s’exhibent partout à chaque occasion qui se présente. Et pourtant, ce sont toujours les députés qui sont pointés de doigts. Le fait est que nous avons déjà averti les dirigeants de l’inefficacité des décisions qu’ils ont prises mais ils ne s’en rendent compte qu’après les conséquences désastreuses. Comme preuve, nous n’avons pas déposé une motion de censure contre le gouvernement, mais c’est lui qui a démissionné tout seul. Le plus malheureux dans tous cela c’est que c’est la population qui en souffre. »

Vahatra Ny Aina