Phénomène d’insécurité – En coïncidence avec la mise en place du nouveau gouvernement
Les vols de bovidés s’aggravent, comme par hasard, depuis le changement du Gouvernement. Les big boss des dahalo auraient des informations fiables concernant les actions à entreprendre au sein du pouvoir exécutif. En effet, la reprise de l’opération « Fahalemana » qui reste la référence en maintien de la paix, ne sera pas effective que sur ordre du nouveau Premier ministre. Vu sa nomination très récente, ce dernier doit être très occupé à d’autres priorités incontournables avant de se pencher sur le phénomène de la lutte contre l’insécurité dans tout le pays. Les actes de banditisme urbain se dévelopent également en ce moment où le pouvoir exécutif est encore au stade de la nomination de nouveaux hauts employés de l’Etat et de la mise en place d’une stratégie pour sa prestation envers la nation.
Torture
En plus des actes de banditisme, les malfaiteurs s’orientent vers la torture morale et physique de la population. Récemment, des dahalo ont tout détruit des villages éloignés dans la commune Maropaika, district de Vohibe, Région Ihorombe. Ils ne se contentent plus de rafler tous les bovidés mais leur attaque s’étend vers le saccage des biens mobiliers ainsi que les ustensiles de cuisine. Après chaque attaque, les malfaiteurs s’amusent à mettre le feu à des villages. Ils prennent plaisir même en vandalisant les écoles et les matériels pédagogiques. Face à cette situation, les populations qui habitent dans les hameaux et villages longeant les forêts prennent la fuite vers le chef lieu de la commune. Laquelle commune craint actuellement un risque d’attaque massive de dahalo qui seraient actuellement en route pour chasser les villageois fugitifs. Dans le désarroi, la population de Maropaika n’a d’autre choix que de lancer un SOS au responsables compétents pour organiser une stratégie de riposte afin de mettre fin à l’hégémonie des dahalo qui règnent en maître dans la localité. Le dina et le système d’auto défense villageoise ne sont pas efficaces que dans très peu de cas et cela débouche toujours vers des conflits ethniques.
Dominique Val