Les rumeurs circulent ces derniers temps que le Pdg du groupe Sodiat serait derrière ces foyers de tension qui sont en train de se multiplier mais ce dernier de répondre que la gestion de ses sociétés accapare tout son temps.

 « Je suis un opérateur économique à la tête de nombreuses sociétés dont la gestion accapare toutes mes journées. Je n’ai pas le temps et je ne vais pas perdre mon temps à orchestrer de tels mouvements de contestation », a déclaré Mamy Ravatomanga. Face à des rumeurs malveillantes qui circulent actuellement,  le Pdg du groupe Sodiat a tenu à apporter des éclaircissements en spécifiant qu’il est complètement pris par ses occupations quotidiennes. Pour ce qui est des revendications sociales et autres mouvements syndicaux qui ont tendance à se multiplier ces derniers temps, à savoir les marchands de rue qui protestent contre la Cua, les chauffeurs de taxi-be qui manifestent contre le ministère des Transports, les habitants d’Ambatobe qui s’insurgent contre la vente de leur terrain de sport, les délogés de la route d’Ivato qui s’opposent à la destruction de leurs maisons et entre autres, la population d’Isotry qui ont ras-le-bol du délestage, l’opérateur économique a révélé qu’il apprend ces nouvelles via la presse. Pour Mamy Ravatomanga, l’on essaie tout simplement de détourner l’attention de la population face à la pauvreté extrême dans laquelle elle se trouve: « A qui profite le crime ? On cherche un bouc émissaire à qui attribuer la responsabilité de la déconfiture pour, soi-disant, avoir mis les bâtons dans les roues. Je tiens simplement à faire remarquer que toutes les agitations qu’on observe actuellement  font suite aux maladresses du pouvoir en place lui-même .»

Campagne médiatique
D’un autre côté, on cite aussi le nom du Pdg du groupe Sodiat dans l’affaire des bois de rose saisis à Singapour dont le procès va se tenir à partir de ce jour : « Des informations véhiculées dans la presse et sur internet me tiennent pour en être l’un des propriétaires. A un moment, le gouvernement sous Hery Rajaonarimampianina avait envoyé un ministre pour attester de la légalité de l’exportation de la cargaison. Insinue-t-on donc que, ma personne en tant que partie prenante au trafic, j’avais le pouvoir de dépêcher un membre du gouvernement de la quatrième république pour faire foi de la régularité de « ma » cargaison ? ». Effectivement, la question balaie d’un revers d’une main la campagne médiatique élaborée  pour faire passer l’opérateur économique en trafiquant d’autant que Mamy Ravatomanga est frappé d’interdiction de sortie du territoire (Ist). Justement sur ce point, le Pdg du groupe Sodiat a accepté d’en parler : « Cette Ist date de l’année dernière, je tiens à le rappeler. Quelques temps seulement après son émission, cette mesure a été annulée par le parquet général, justement parce qu’elle n’a aucune base légale. Mais en plus, par la suite, la même mesure a été aussi annulée par le Conseil d’Etat, toujours pour la même raison. Seulement, cette série de décisions prises au niveau de la Justice semblent n’avoir aucun effet sur l’Exécutif car, à ce jour, le ministère de l’Intérieur ne s’y est pas plié. Pour résumer donc la réponse à votre question, l’Ist n’a aucun motif,  pour cette raison elle a été annulée par la Justice, mais elle est toujours maintenue. Actuellement, des démarches auprès d’instances internationales sont en cours face à cette situation de non-droit ».
En somme, des esprits malveillants veulent faire … couler Mamy Ravatomanga mais aussi le groupe Sodiat qui fête cette année ses 25 ans d’existence.

J.L.R