Projet Transflubo – Un outil pour la lutte contre le trafic de bois
Le projet Transflubo a été clôturé par un atelier qui s’est déroulé hier dans le local de l’Olep Ambatobe. Conçu et proposé par la direction régionale des forêts Alaotra Mangoro et l’association Partage, Transflubo a bénéficié d’un financement de 130 000 dollars de l’Union européenne et du Fao. Après une année de mise en œuvre, les objectifs sont atteints, précise Serge Razafimahatratra, président de Partage. En effet, le but est d’harmoniser les outils pour le traçage et le suivi-évaluation des flux de produits bois d’œuvre issus de la zone d’intervention dans la région Alaotra Mangoro. « Il s’agit d’apporter une réponse adaptée aux attentes des responsables de la Dreef, des communes, et des communautés locales de base œuvrant pour la valorisation des bois forestiers en général et en particulier, à la lutte contre les exploitations forestières illicites et le commerce illégal de bois y rattaché, au travers de l’harmonisation des outils de traçabilité initiés par des organismes d’appui et des exploitants forestiers, dans la zone », précise-t-il.
Comme résultats : 41 textes et réglementations ont été inventoriés et analysés tandis que 7 systèmes et outils l’ont été aussi. « Tous les résultats ont été synchronisés dans une base de données informatisée et disponible en logiciel », explique Benjamin Razafindrakoto, chef du projet Trasflubo. Selon lui, ce logiciel aidera la direction régionale à faciliter le contrôle des bois depuis l’abattage, en passant par le transport, jusqu’au marché. Il doit être également utile dans la délivrance de laisser-passer. En termes de statistique, plus de 80 % des bois retirés dans les forêts d’Alaotra Mangoro alimentent le besoin de la capitale.
Dominique Val