Ligue des champions – Vainqueur du Bayern Munich, l’Atletico Madrid met un pied en finale
L’Atletico Madrid, qui recevait le Bayern Munich en demi-finale aller de la Ligue des champions, s’est imposé 1 à 0 grâce au but de Saúl. Les Colchoneros ont pris une belle option sur la qualification avant le match retour à Munich, mardi 3 mai.
Décidément, l’Atletico Madrid est bel et bien l’épouvantail de cette Ligue des champions 2015/16. Comme face au Barça en quarts de finale, les Colchoneros ont souffert mais se sont appuyés sur une défense de fer pour décrocher un succès essentiel face au Bayern Munich. Une victoire 1 à 0 qui les place dans les meilleures dispositions à six jours du match retour, à Munich, mardi 3 mai prochain.
Sur la pelouse d’un Vicente-Calderon chauffé à blanc, les hommes de Diego Simeone n’ont pas tardé à se mettre en évidence. Après un round d’observation d’une dizaine de minutes, la petite perle espagnole Saúl a fait montre de tout son talent. Lancé à 40 mètres du but, il a mystifié trois défenseurs adverses avant de décocher une frappe du gauche millimétrée, qui a trouvé les filets d’un Neuer cueilli à froid (11ème, 1-0). Solidité défensive. Et derrière, l’Atleti a fait ce qu’il sait le mieux faire : préserver un résultat. Durant la première mi-temps, sans surprise, le Bayern a tenu le ballon (70 % de possession), mais sans toutefois se montrer réellement dangereux.
Le Bayern se rebiffe…
Au retour des vestiaires, les Bavarois ont redoublé d’efforts pour revenir au score et ont contraint l’Atletico à reculer dangereusement. Peu avant l’heure de jeu, les protégés de Pep Guardiola ont même failli réussir, mais Alaba, malchanceux, a trouvé la transversale d’Oblak (54ème), avant que le portier slovène ne parvienne à capter une tête à bout portant de Javi Martinez (56ème).
Puis, après un premier quart d’heure étouffant (80 % de possession pour le Bayern et une nette domination territoriale), les Colchoneros sont parvenus à desserrer l’étreinte des visiteurs. Et malgré l’entrée tardive de Thomas Müller (69ème), le Bayern n’a finalement jamais réussi à refaire son retard.
Le constat est sans appel : s’il veut quitter le Bayern Munich sur un succès historique, Pep Guardiola n’a que six jours pour trouver une solution. Sinon, l’aventure s’arrêtera inévitablement en demi-finale pour le favori annoncé de l’épreuve. Cruel mais logique, tant cet Atletico version 2016 n’a rien à envier aux « grands ».