La rencontre des syndicalistes regroupés au sein du Afo sendikaly avec la population s’est déroulée sans aucun incident hier malgré les quelques milliers de personnes qui y étaient présents. A l’unanimité, tout le mode réclame une grève générale.

Dans sa déclaration finale, l’Afo sendikaly appelle à une grève générale, à partir de ce jour pour manifester la solidarité des travailleurs avec les employés de la compagnie aérienne Air Madagascar qui ont été licenciés injustement. Un sit-in journalier devant le palais de justice Anosy est prévu surtout pour les fonctionnaires de l’Etat, jusqu’à ce que Rado Rabarilala et consorts retrouvent leurs emplois. La suite de cette requête syndicale dépendra, pourtant, sur deux paramètres non négligeables dont la participation active des fonctionnaires, ainsi que la riposte des tenants du pouvoir. En effet, l’utilisation des forces de l’ordre pour obliger les employés de l’Etat à regagner les bureaux des ministères demeure une stratégie très efficace pour l’actuel régime.

On réclame le départ du régime

Sans discrimination, toutes les catégories sociales de la population malgache sont venues hier, au stade d’Alarobia pour répondre à l’appel des syndicalistes regroupés au sein du « Afo sendikaly ». Une opportunité pour tout le monde d’unir leurs voix pour dénoncer les injustices que subissent les travailleurs que ce soient des fonctionnaires, des employés du secteur privé ainsi que les travailleurs informels. En somme, les travailleurs en ont assez de ce régime qui n’arrive pas à offrir à la population active l’opportunité d’avoir des activités lucratives suffisantes pour les besoins financiers de chaque foyer. Cette rencontre a également réuni toutes les forces vives de la Nation, qui, à part les syndicalistes, des défenseurs du peuple tels que le leader de l’Otrikafo, ainsi que les défenseurs des consommateurs et le chef du parti de l’opposition ont été présents pour encourager le petit peuple à ne pas baisser les bras contre les injustices et les agissements oppressifs des tenants du pouvoir. Par contre, toutes les manifestations qui se tenaient hier ont aussi fait le plein, comme le cas du concert au Coliséum par exemple, ce qui a rendu la circulation infernale dans cette partie nord de la Capitale.

Dominique Val