Focus sur la coopération décentralisée – Conclave des territoires et collectivités au Colbert
La coopération décentralisée est en marche. Sous l’égide de financements publics (AFD) ou privés venus de l’Hexagone, les projets font florès et seuls les investissements sont un frein pour son plein épanouissement. Les deux regroupements annuels des parties prenantes, dans la capitale, permettent de faire l’état des lieux des réalités sur le terrain comme des points d’achoppements de la coopération décentralisée Franco-Malagasy.
Selon Pierre Ducy, chargé de mission de la Coopération décentralisée auprès du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation, celle-ci englobe plusieurs secteurs et partenaires. Les champs d’action vont du renforcement des capacités à l’hygiène et assainissement, en passant par le développement rural, l’urbanisme ou les infrastructures rurales… Sur la période 2016-2020 par exemple, elle met également en branle une trentaine de partenaires pour plus de 8 millions d’euros de financement par an.
Partant de plusieurs projets déjà en cours, dans plusieurs régions du pays, les 3 journées d’atelier national, regroupant des représentants des collectivités décentralisées malgaches et ceux des territoires de France, tout en s’appliquant l’état des lieux des réalisations en cours (intercommunalité d’Ambilobe, station de traitements des boues de vidange et latrines de la ville de Mahajanga, gare routière intercommunale de la même ville, schéma d’aménagement Eau et Assainissement Fianarantsoa), ou des projets en cours (recouvrement via le mobile des droits et taxes des marchés de la Cité des Fleurs).
Quoi qu’il en soit, en définitive, aux fins d’une éventuelle duplication desdits projets, il s’avère nécessaire d’avoir l’adhésion de la population d’abord et ensuite des politiques pour mieux réussir, concluent les participants.
Solo R.