La police nationale, et plus précisément les patrouilles de nuit de la capitale ont effectué une descente ce dimanche 9 mai, dans les zones rouges d’Antananarivo. Celle-ci est menée à l’initiative du secrétaire général du ministère de la sécurité publique, du contrôleur général de Police Andrianomenjanahary Josoa Jacques, le directeur général de la police nationale, le contrôleur général de la police Rajaobelina Joachim et ses collaborateurs au niveau de la police nationale. Le but de cette descente est de voir de visu l’insécurité et la recrudescence du banditisme, surtout dans les zones rouges de la capitale telles que les quartiers d’Ambanidia, Morarano Mahazoarivo, Androndra Ambohimiandra, Ambohipo, Bibilava, Ambatomaro, Besarety et Ankadifotsy. C’est durant cette descente qu’il y a eu des échanges entre les chefs fokontany, les commissions de sécurité et les andriamasom-pokonolona. D’après les propositions, une coopération devrait être mise en place entre eux et la police pour assurer une meilleure protection de la population. Entre autres, la communication des évènements au sein des quartiers aux forces de l’ordre.

Tapage nocturne

Le directeur général de la police nationale a également déclaré que des mesures sévères seraient prises à l’encontre des différents lieux de divertissement, notamment les karaokés, qui sont sujets à de nombreuses plaintes de la part des citoyens mécontents des tapages nocturnes qu’ils provoquent. Les propriétaires de salles de karaoké ont été sommés de respecter les règlements qui les régissent, afin de ne pas porter atteinte à l’environnement sonore de la population. Il en est de même pour les bars et les épi-bars qui ne respectent pas également les heures de fermeture de 21 heures. Il a été prévenu que les contrôles se feraient plus régulièrement dans ces lieux, et parmi eux, la présence de mineurs ou non. Effectivement, les habitués de ces lieux sont souvent des jeunes en quête de divertissement. La plupart des jeunes n’ont souvent, pas encore atteint l’âge requis pour fréquenter ces endroits où l’alcool et le tabac sont en vente libre. Il est d’autant plus important d’assurer le respect des règlements, vu leur nombre croissant dans les rues de la capitale. Les patrouilles de nuit sont, en effet, les seules à pouvoir assurer l’effectivité du respect des règlements car ces endroits, pour la plupart, ouvrent surtout la nuit, moment où la clientèle est plus abondante.

RAM