Trois bandits sont entrés par effraction dans la maison d’une femme de 87 ans dans le fokontany de Berendrika, commune rurale de Tsimafana, district Belo sur Tsiribihina. Armés de deux fusils, les malfaiteurs n’ont pas ouvert le feu mais ont utilisé une hache pour s’attaquer à la propriétaire des lieux qui a succombé sur le coup. Par ailleurs, les voleurs ont mis la main sur la somme de 2,8 millions d’Ariary et brûlé la maison de la victime avant de prendre la fuite. La gendarmerie s’est chargée  de l’enquête et  a tout de suite envoyé trois agents à la poursuite des bandits.

Le mobile de ce crime qualifié d‘atroce par la population locale reste pour le moment, une énigme à élucider par les enquêteurs. Mais les proches de la victime suspectent un règlement de compte et un acte bien organisé. En effet, s’attaquer à une vieille femme de 87 ans ne nécessite pas 3 grands gaillards armés de fusils. Ensuite, les malfaiteurs n’auraient pas besoin de tuer la victime ni de brûler sa maison.

Quels que soient les résultats de l’enquête, les criminels risquent de subir la vindicte populaire lorsqu’ils seront arrêtés. En effet, l’unique justice que craignent les malfaiteurs reste la vindicte populaire qui réclame œil pour œil, dent pour dent. Une pratique illégale tant condamnée par les défenseurs du droit de l’homme et les responsables étatiques mais qui s’avère être efficace dans la lutte contre l’insécurité.

Dom