Plus d’un ont été surpris de la tenue de la répétition du défilé pour la célébration du 53ème anniversaire du retour de l’indépendance à Mahamasina, hier. La plupart des riverains n’ont pas attendu l’annonce indiquant la coupure des rues aux alentours de Mahamasina. « Je n’étais du tout au courant que lorsque des éléments de la police m’ont bloqué le passage à Mahamasina. Ils m’ont ordonné d’emprunter la rue menant à Ambohidahy car la circulation était coupée à Mahamasina », raconte un père de famille, très surpris. Le cas de ce père de famille est loin d’être isolé. La plupart des automobilistes n’étaient pas du tout au courant de la présence de cette répétition hier matin. « Je ne me suis rendu compte de la situation que lorsque je suis sorti de chez moi. Je me suis brusquement souvenu que des personnes ont installé des matériels de sonorisation aux alentours du lac Anosy, samedi dernier. Quoi qu’il en soit, j’ai été contraint de parcourir toute la ville ce matin (ndlr : hier matin) avant d’arriver dans mon lieu de travail à Anosy et ce, dans le but de trouver des axes routiers plus dégagés mais en vain », déplore un autre père de famille.
Bon nombre de personnes dont la destination était Anosy ont ainsi choisi de faire de la marche à pied pour ne pas être en retard à leur travail. La plupart des taxis-be s’arrêtaient à Analakely ou à Andrefan’Ambohijanahary. Certains ont même effectué des déviations dans les quartiers plus dégagés. L’on apercevait dans ce sens des taxis-be reliant Anosy et Ilafy comme la ligne 193 passer à Tsimbazaza ou encore des taxis-be de la ligne 147 reliant les 67Ha et Mahazo empruntant l’axe routier d’Ambanidia.

Embouteillages monstres

Les déviations ne sont pas les seuls désagréments causés par cette répétition du défilé du 26 juin. La situation a également engendré des embouteillages monstres partout surtout aux alentours d’Anosy et de Mahamasina. Même si les automobilistes ont essayé de sortir tôt de leurs maisons, ils ont été bloqués dans les embouteillages. D’Ambohidahy à Antaninarenina, il fallait presque une demi-heure pour faire le trajet. « J’ai dû marcher jusqu’à Antanimena depuis Anosy car aucun taxi-be n’est disponible pour relier le trajet. Par ailleurs, les bouchons monstres partout ne font que prolonger la durée du trajet », confie une jeune fille à Anosy et qui avait rendez-vous à Antanimena. La circulation a été plus libérée dans l’après-midi à Anosy mais dans le centre-ville, les automobilistes ont toujours du mal à circuler.

M. S.