Association Fanatenane – La mission Zavakanto soutient les jumeaux de Mananjary
Avec la coopération de l’association Fanantenana, Zavakanto est une mission de solidarité menée par Ornelle De Sousa, comédienne, et Benjamin Robert-Degude, artiste plasticien qui sont volontaires en service civique de la ligue de l’enseignement et ce, encadrés par Sandrine Jarry, coordinatrice du projet Zavakanto. Pour rappel, l’association « Fanatenane », basée à Poitiers en France, est une ONG qui finance un orphelinat de jumeaux à Mananjary. Ornella, Benjamin et Sandrine avec d’autres artistes ont l’intention d’intervenir dans cet orphelinat, et à leur retour ils sensibiliseront un large public dans leurs régions France sur la situation des jumeaux de la région sud-est de Madagascar. Des ateliers de créations artistiques autour de la récupération et du jeu d’ombre ont déjà été mis en place pour sensibiliser et financer le séjour en créant des partenariats avec des centres socioculturels. Ils prévoient de venir sur le site au mois d’août, et font le maximum d’évènements pour trouver les fonds nécessaires pour leur voyage, en plus des apports matériels qu’ils veulent apporter à l’association. Le but de l’association « Fanatenane » est de lutter contre l’abandon et la protection des jumeaux, l’exclusion des familles et de favoriser le maintien dans la famille d’origine. Elle a été créée en 1996 par un membre de la diaspora malagasy en France. Quand les objectifs ne peuvent pas être atteints, le Centre social et médical « Marie-Christelle » accueille les enfants et priorise les nouveau-nés jumeaux rejetés par coutume. L’association apporte également un soutien matériel aux familles qui gardent leurs jumeaux malgré la pression sociale. Elle encourage ainsi les parents à garder leurs enfants. Parallèlement, pour les enfants accueillis au centre, « Fanatenane » cherche à créer les contacts et à favoriser la réinsertion au sein de la famille, dès que possible. De même, pour les familles soucieuses de garder leur enfant, l’association s’efforce de les conseiller et de leur apporter des soins gratuits et les aider matériellement. Sur place, le Centre médical a permis de créer du travail pour la population locale. Plus d’une cinquantaine d’autochtones travaillent en son sein. Sur place, plusieurs projets sont en cours comme la construction d’une salle de classe pour la préscolaire ainsi que d’une chapelle. Il est toujours agréable de constater que la diaspora malagasy ne reste pas les bras croisés face à la situation des habitants au pays et essaient tant bien que mal d’agir pour la communauté par le biais des moyens qui sont à leur disposition.
RAM