Quatre individus ont été arrêtés par les forces de l’ordre, suite au meurtre d’un enseignant de Collège d’enseignement général (CEG). Deux d’entre eux sont suspectés comme étant les auteurs du crime. La victime a reçu un grand coup de bâton dans la nuque, puis a été étranglé, avant que les tueurs jettent le corps dans un canal. Les résultats de l’enquête de la gendarmerie locale ont confirmé que la victime enseigne au sein du CEG d’Ambatondrano Imerintsiatosika et a été assassiné par deux de ses collègues. Le soir du 26 avril, après avoir touché sa paie, il a pris quelques verres avec 3 de ses collègues. Après une soirée bien arrosée, la victime et deux de ses camarades ont fait la route ensemble en bicyclette pour rejoindre leur village d’Ambatondrano. Le drame s’est produit à 2km avant l’entrée du village.

La victime venait d’être recrutée fonctionnaire

Les enquêteurs qualifient ce crime de meurtre avec préméditation, suivi de vol puisque la totalité du salaire de la victime, ainsi que sa bicyclette se trouvaient encore avec les deux tueurs. Le mobile du crime n’est autre qu’une jalousie à cause de l’avancement obtenu par la victime qui venait d’être recruté en tant qu’enseignant fonctionnaire. Ses deux collègues, de la même promotion, n’ont pas pu intégrer le personnel du ministère de l’Education nationale et sont restés maîtres Fram. L’enquête suit son cours pour découvrir d’autres complices impliqués dans ce meurtre. La frustration des maîtres Fram ne se limite plus dans les grèves, qui consistent à immobiliser la machine éducative, mais va jusqu’à les pousser à commettre des crimes.

Dom