Comptabilisation des ressources naturelles – Nosy Be comme pilote
« Les comptabilités nationales de la Grande île ne tiennent pas compte du capital naturel. Or, la majorité de la population dépend de ce capital. La comptabilisation est pourtant nécessaire afin de mieux gérer les ressources. Ce sont les pauvres qui sont les premiers victimes des tarissements des ressources ». Ces propos sont de José Rakotomanjaka, Expert économiste du projet Biodiversité. La Coi appuie les pays à mettre en place la comptabilisation du patrimoine naturel et dans une approche d’intégration régionale.
La région de l’Océan Indien est parmi les zones les plus avancées en matière de comptabilisation du fonds brut. Cet intérêt sur l’incorporation de la fortune pure dans les comptes nationaux est lié essentiellement au niveau d’endémicité de sa biodiversité et au niveau de dépendance des modes de vie de la population vis-à-vis des ressources naturelles, et de la biodiversité en particulier. La Coi biodiversité a organisé un atelier sur la comptabilisation de fortune naturelle hier. « L’atelier a réuni les techniciens au niveau de différents ministères concernés pour déterminer les besoins en formation et en organisation des équipes qui vont faire le travail. Nosy Be servira comme pilote dans ce projet. La comptabilité de fonds naturel de l’île aux parfums sera connue vers la fin du premier semestre 2017 », dixit José Rakotomanjaka.
Rappelons que Madagascar s’est engagé dans la prise en compte du trésor pur dans le développement durable par sa participation au Programme Waves. La comptabilisation du fonds cru est un instrument qui pourrait mieux équilibrer les allocations de ressources financières en faveur de la protection de l’environnement.
L’Union Européenne a déjà annoncé son appui à Madagascar dans les réformes nécessaires au niveau de la Comptabilité nationale pour que les comptes nationaux deviennent des instruments de décision factuelle au service du développement durable et inclusif.
La Ccn fournit des informations nécessaires pour une meilleure articulation entre l’économie, le social et l’environnemental.
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