Projet Combo – Premier atelier de lancement terminé
Le projet Combo ou Conservation, minimisation des impacts et compensation au titre de la Biodiversité en Afrique, a vu son premier atelier de lancement s’achever. Sous l’égide de Madame le ministre de l’Environnement, de l’écologie et des forêts, l’objet de cet atelier a été de présenter le projet aux différentes parties prenantes locales, à savoir les membres du gouvernement et organismes institutionnels, les bailleurs de fonds, les entreprises privées, les représentants de la société civile, les ONG de conservation, scientifiques, et autres. Après 3 ans de conception et de préparation, le projet pointe enfin le bout de son nez, une réalisation faite par le Wildlife Conservation Society, Biotope et Forest Trends. Il se conforme notamment à la Politique nationale de l’environnement pour le développement durable. Cette politique prône, en effet, en faveur des dispositifs d’évaluation et de suivi des impacts des investissements sur l’environnement. Le projet s’étale sur une durée de 4 ans (2016-2019) et s’applique dans 4 pays à savoir, Guinée, Ouganda, Mozambique et Madagascar. Ces pays ont été spécialement ciblés pour leur très riche biodiversité, et de l’essor constaté que connaissent les secteurs économiques et ce, provoquant des conséquences néfastes pour l’environnement. Concernant ce projet, plusieurs objectifs se présentent sur le cahier des charges. Et il faudra faire un état des lieux sur la conservation de la biodiversité dans le contexte du développement. En plus de cela, il faudra confronter les pratiques locales, dans le domaine, aux expériences des autres pays ainsi qu’aux standards internationaux. En outre, à travers ce projet, le ministère devra également identifier les progressions et fournir ainsi qu’appuyer la mise en place ou le renforcement d’outils efficaces et performants afin d’optimiser la conservation de la biodiversité. Durant sa mise en œuvre, les gouvernements travailleront avec les aménageurs et industriels publics et privés, mais aussi l’ensemble de la société civile concernée par les questions de gestion et de conservation de la biodiversité. Pour sa réalisation, le projet sera financé par plusieurs partenaires dont l’Agence française de développement, le PNUD de L’Ouganda, la société Rio Tinto.
RAM