Affaire bois de rose – Madagascar doit quitter la Cites !
La convention internationale sur le commerce des espèces sauvages (Cites) devient une barrière empêchant Madagascar de bénéficier du financement généré par la vente des stocks de bois de rose saisis. Nombreux opérateurs internationaux sont disposés à acheter légalement ces bois à l’Etat malgache mais la convention ne fait qu’imposer de très lourdes conditions. Au lieu d’être une solution, la convention de Washington devient un joug pour les malgaches.
La Cites n’a jamais pu apporter aucune solution pour débloquer l’interdiction d’appel d’offre internationale des stocks de bois de rose alors que Madagascar a un besoin urgent de financement pour faire face à l’étendue de l’extrême pauvreté de sa population. Depuis l’installation de l’actuel régime, la Cites a toujours inventé des conditions aux ministres de l’Environnement successifs afin d’empêcher les dirigeants de renflouer la caisse de l’Etat avec l’argent obtenu par la vente légale des bois de rose.
D’abord, la convention de Washington a exigé un plan de gestion et de lutte pour la filière de bois précieux qu’elle a ensuite refusé. D’autres conditions ont été ensuite imposées, mais jusqu’à la semaine dernière, la Cites a encore inondé les tenants du régime de nombreuses critiques destructives. La situation actuelle présage que la Cites fait tout pour empêcher Madagascar d’exploiter ses ressources naturelles, ce qui lui permettrait pourtant de disposer de ses propres moyens de financement pour le développement du pays.
Diktat des occidentaux
Cette attitude de la Cites encourage, en outre, le trafic puisque depuis 2014, les exportations illicites n’ont jamais cessé malgré les interdictions internationales.
Au lieu de faciliter l’écoulement des stocks déjà saisis et comptés, la Cites s’érige en barrière à la lutte contre le trafic de bois de rose à Madagascar. L’opinion publique se pose la question pourquoi les actuels dirigeants se plient aux caprices de la convention de Washington dont les actions commencent à devenir louches. Si la Cites est si importante et utile, elle devra tout faire pour rapatrier les containers de bois de roses saisis à Singapour. Enfin, cette convention a même l’audace de critiquer la décision du Gouvernement qui a rapatrié les containers de bois de roses saisis à Maurice.
Bref, Madagascar doit absolument quitter ce cercle où on ne subit que le diktat des occidentaux qui s’en f… royalement de la pauvreté des malgaches. Le parlement est ainsi appelé à « dératifier » cette convention et ce sera vraiment la première bonne décision prise sous ce régime, selon les observateurs de la vie nationale. Et ce, dans les meilleurs délais puisque ces bois précieux se détériorent davantage au fil des ans et prochainement, ils n’auront plus la valeur qu’ils méritent.
J.L.R – Dom