L’équipe dirigeante au sein de la commune urbaine d’Antananarivo (Cua) n’arrive pas à récolter les moyens financiers pour la réhabilitation des rues de la capitale. Pour les travaux urgents, tels que ceux des 67ha et d’Andohanimandroseza, l’Etat s’en est occupé pour calmer la tension populaire qui risque d’atteindre son paroxysme. Comme dans son ancien poste d’opérateur économique, le maire adopte une stratégie basée sur le partenariat public privé (3P) ainsi que l’appui des partenaires étrangers comme les représentations diplomatiques.

Certes, des ambassadeurs ont déjà promis de contribuer à l’amélioration de la capitale, mais jusqu’à maintenant, aucun projet n’a vu le jour. La municipalité reste sans le sou et l’équipe du maire se retranche dans l’assainissement des marchés pour mener une campagne de visibilité face aux électeurs. Pourtant, un haut responsable de la municipalité a promis, un mois après l’élection du maire que tous les travaux de réfection des rues débuteront à partir du mois de mars ou au plus tard avril 2016. Les rares réhabilitations visibles ont été effectuées par l’Etat mais les résultats n’ont pas tenu longtemps puisque les milliers de trous recommencent à envahir les rues de la capitale. Au début de cette semaine, la municipalité a diffusé une communication relative à une rencontre du maire avec une entreprise spécialisée dans la réhabilitation des routes. Les deux parties auraient discuté de la mise en œuvre d’une convention de partenariat pour des travaux qui débuteront bientôt mais aucune date précise n’ait été avancée. En effet, le premier adjoint au maire a avoué que la municipalité n’a pas les moyens financiers pour réhabiliter les rues de la capitale.

Dominique Val