Madakiz – Pour la promotion de la danse latino à Madagascar
Les danses Afro-Latinos dont la salsa, la bachata, le mérengué, la kizomba, la samba et le tango argentin sont pratiquées actuellement en matière de danse de salon ou danse en couple. Elles riment avec fête, défoulement, relaxation, expression corporelle et sentimentale. Tout le monde peut les pratiquer sans les avoir apprises au préalable sauf pour le cas des professionnels. La passion et l’engouement pour les danses latinos commencent à se ressentir à Madagascar depuis une dizaine d’années et deviennent les danses les plus demandées après le rock. D’ailleurs, plusieurs associations se penchent de plus en plus à enseigner ce style de danses aux malgaches. Parmi elles figure Madakiz, une jeune alliance de passionnées de danse latino qui a vu le jour il y a maintenant trois mois. Visant à promouvoir les danses latinos dans la Grande Ile et surtout dans la Capitale, l’alliance dispose des cours au restaurant Art’ home sis à Ankadilàlana tous les mardis, mercredi et vendredi à partir de 17h 30. « Au début, nous n’étions que des amis qui partageaient la même passion. On s’entraînait en se partageant nos expériences, puis l’idée de créer un groupement nous est venue à la tête. Actuellement, nous nous sommes rapprochés des fédérations pour formaliser notre association », explique Tody Rafalimanana, membre fondateur de Madakiz.
Afterwork
Par ailleurs, à part les cours de danse, l’union organise également des Afterwork chaque vendredi soir. « Ce sont des soirées qu’on donne chaque week-end au restaurant avec une ambiance latine et ses spécificités, pour faire découvrir notre danse, et donner l’opportunité à nos élèves de mettre en pratique leurs connaissances, dans une atmosphère chaleureuse, conviviale et surtout avec de la bonne musique », continue l’artiste. En outre, Tody Rafalimanana, en tant que passionné, a donné son avis sur les danses latinos à Madagascar : « Il y a beaucoup de danseurs et c’est très passionnant. Il existe différents concours et le niveau est bon en général, notamment grâce à de bons professeurs, surtout avec la salsa et la bachata. Par contre, j’ai l’impression que c’est devenu un peu de danses de salon, alors qu’au départ, ce type de danse était des danses sales et de rue. C’est aussi notre souhait de les rendre plus accessibles et ne pas les mettre dans cette case de danse de salon ».
Tahiana Andrianiaina