« Cellule de crise » au CST – Meeting à Andrefan’Ambohijanahary
Appel à la démission du président Dolin Rasolosoa, séance plénière suspendue, limogeage de parlementaires et bien d’autres évènements houleux se sont produits au sein du Conseil supérieur de la Transition (CST) ces derniers temps. Et comme si cela ne suffisait pas, les membres de la cellule de crise conduits par quelques membres du « comité ad hoc » ont effectué un point de presse hier à 11h à l’hôtel « Karibotel » à Analakely pour faire savoir que malgré les menaces qu’ils ont reçues, ils continueront leur lutte. La cellule de crise compte en effet tenir un meeting au « Trois frères » à Andrefan’Ambohijanahary demain mercredi 3 juillet à partir de 10h dans le but de « dévoiler » aux personnes qui répondraient à leurs appels les résultats des enquêtes effectuées par la Commission d’enquête parlementaire depuis que les membres de celle-ci ont repris leurs fonctions au sein de cette institution. Vu que ces membres de la cellule de crise appartiennent encore à la grande famille du CST, ils ont confirmé que « notre action, nous la menons pour le pays et non pour venger les places de nos confrères qui ont été limogés ». Mettre fin à la crise, conduire le pays vers la légalité, faire régner la justice et la souveraineté nationale, augmenter le pouvoir d’achat de la population dont 92% vit actuellement dans la pauvreté selon les statistiques de la FAO, tels seront les sujets à l’ordre du jour du meeting de demain.
Secret
Après les travaux de terrain que la Commission d’enquête parlementaire a effectués, la cellule de crise qui s’est affublée l’appellation « Kômity mpanavotra an’i Madagasikara » (KPM) compte publier les dossiers avec les documents à l’appui, concernant toutes les affaires économico-politiques durant la période transitoire, notamment l’interdiction aux Ministres concernés de participer au Forum économique interrégional, il y a quelques mois. Selon encore les membres du KPM, « il faudrait rendre le pouvoir au peuple vu que le courant ne passe plus actuellement entre la classe dirigeante et la population. Les Malgaches ont droit à la vérité et à une liberté de choix et non à des ordres indiscutables. Ils ont droit à un Président qu’ils ont élu légalement ».