Sénateurs – Clôture de l’atelier d’orientation
Un atelier d’orientation et de formation des sénateurs a été organisé durant trois jours à l’Hôtel Colbert Antaninarenina. Cet atelier est le fruit de la collaboration entre l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (Eisa), le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) et le service de coopération de l’Ambassade de France. Aux termes de ces trois jours, les sénateurs présents ont pu échanger et discuter sur les divers thèmes proposés. Selon le questeur numéro 1 auprès de la Chambre haute, Mourad Abdirassoul, plusieurs thèmes ont été réunis autour d’un seul problématique : le rôle et les missions des sénateurs. Cette réunion a vu la participation de plusieurs experts nationaux mais aussi internationaux pour arriver à dégager le meilleur possible du thème choisi. Ainsi, il a été surtout question de faire connaitre aux sénateurs de la quatrième république leurs droits et leurs devoirs. Chose qui parait essentiel au vu des évènements dans le pays mais aussi dans le cadre de la première session parlementaire à laquelle participe le Sénat.
Pour une décentralisation effective
Selon le sénateur Berthin Randriamihaingo, cet atelier a surtout favorisé les discussions entre membres du Sénat ainsi que les échanges d’informations et la détermination de leur responsabilité. Ce dernier de souligner que ce genre d’initiative est encouragé du fait qu’il s’agit de rappeler aux sénateurs qu’ils sont des représentants du peuple et que cela implique des obligations précises. De plus, les locataires du palais de verre se trouvent être les premiers garants de la décentralisation et les porte-parole des collectivités décentralisées. C’est dans cette optique qu’il est primordial pour chacun d’eux de connaitre les lois et les stratégies mis ou à mettre en place pour atteindre cet objectif. En effet, l’effectivité de la décentralisation reste l’une des grandes questions de la vie politique de l’Etat malgache. La nécessité de telle formation ne se pose donc plus, surtout par rapport aux dérives que connait la chambre basse du parlement. Il est nécessaire de mettre en place des institutions fiables et intelligentes pour regagner la confiance de la population. Mourad Abdirassoul de conclure que les trois jours d’atelier ont été positifs et productifs. Il incombe alors maintenant aux sénateurs d’utiliser ces acquis à bon escient.
Ny Aina Rahaga