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Jeudi 28 Novembre 2024

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Mères veilleuses

En ce lundi de la fête des mères, il n’est pas encore trop tard pour rendre hommage à ces glorieuses dames. Un hommage car elles sont ou ont été une pièce maîtresse dans nos vies. Dès la naissance, dès le berceau jusqu’à l’âge adulte ou chacun prend son chemin et même au-delà, les mères veillent. Ce qu’elles font pour leurs progénitures, aucune autre personne ne pourrait prétendre à faire de même. Ce qui fait qu’il n’est pas étonnant de savoir que dès la Grèce antique, on célébrait déjà la fête des mères. Les premières traces de célébration en l’honneur des mères sont présentes dans la Grèce antique lors des cérémonies printanières en l’honneur de Rhéa, la grande mère des dieux et notamment mère de Zeus. Puis ensuite, la grande civilisation romaine aussi rendait hommage aux mères. Des fêtes religieuses romaines célébraient les matrones à la date du 1er mars de chaque année.  Plus proche de nous, c’est au XVe siècle que les Anglais fêtent pour la première fois le Mothering Sunday, d’abord au début du carême puis le quatrième dimanche du carême. Enfin, en 1908, les Etats-Unis développent la Fête des mères moderne telle qu’on la fête de nos jours, en instaurant le Mother’s Day. Depuis, c’est devenu une tradition dans le monde entier, plus célèbre en tout cas que la fête des pères.

Ces petits mots pris quelque part résument assez l’importance d’une mère dans la famille et au-delà, dans la communauté même. Car une mère, c’est celle qui maintient les choses en place. Dans une famille, c’est la dernière à se coucher et celle qui se lève avant tout le monde. Un travail de toute une vie puisque ses habitudes se renouvellent à l’arrivée des petits-enfants et de génération en génération. Un éternel recommencement qui mérite d’être célébré et même loué car personne ne saurait être à la hauteur de cette tache sinon elles. Et pour nous malgaches, cela devrait signifier encore plus que partout ailleurs dans le monde. En effet, si tous ont décidé d’appeler leur terre « patrie », dérivée du mot « père », nous malgaches avons choisi le mot « Firenena ». Etymologiquement, « firenena » a pour racine le mot « reny » ou mère. Nos ancêtres dans leur sagesse infinie ont jugé bon de prendre ce mot pour nommer ce que d’autres appellent la patrie. Tout simplement parce qu’elle nourrit et accorde la vie, donne un foyer et un toit et surtout nous a donné naissance à tous. La moindre des choses est donc de faire aussi pour cette mère commune ce que l’on ferait pour chacune des nôtres. Prendre soin de sa mère devrait être un réflexe chez toute personne douée de raison. Et encore une fois, c’est encore plus valable pour le malgache que pour n’importe qui d’autre. Ou du moins, avec toutes les préoccupations du quotidien, une attention à ce qu’elle est ne serait pas de trop. Pourtant, la réalité est bel et bien loin de tout ça. Avec les grands investissements miniers viennent aussi les gros impacts environnementaux. Nous avions entendu parler d’une île verte autrefois. Et pour une modique redevance de même pas 10%, nous l’avons troqué pour une île rouge, désertique qui n’a peut être même plus un arbre pour chacun des 22 millions de malgaches. Avec les trafics en tout genre viennent les pillages et les vols, peut être pire même. Qui oserait détrousser sa propre mère tout en sachant que c’est tout ce qu’elle possède pour se démarquer des autres ? Ces autres possédant de grandes enseignes de cosmétiques ou encore des voitures célèbres à travers le monde ou même des noms qui ferait trembler n’importe quelle nation sur terre. Le nom de la notre est exotique, envoûtant, singulier mais simple à la fois : Madagascar. Bref, qui oserait s’enrichir sur le dos de sa mère ? Et bien il semble que tout cela est possible, la preuve en est que ça se passe chez nous même.  Chacun de nous se trouve être responsable de la situation actuelle de notre « reny » à tous. Certains en la volant par tout les moyens : corruption, trafics, injustice et inégalité, appauvrissement du peuple et que sait-on encore. Puis les autres tout simplement par l’inaction face à de telles choses.

En ce jour d’après la fête des mères, il était essentiel de rappeler à tous l’importance que l’on devrait accorder à sa mère. Certes, il y a ces cadeaux que l’on a offerts, avec une grande satisfaction en soi et aussi une grande fierté face à celle qui nous a donné la vie. Pourtant, il ne faut pas oublier que l’amour d’une mère, c’est plus qu’un cadeau, c’est tous les jours les petites attentions qu’elle nous fait. Sans quoi nos quotidiens seraient un beau bordel. Alors chacun se doit de bien agir envers sa mère, la protéger de ceux qui cherchent à lui faire du mal et à la déposséder de ses biens. Car si l’on demande à une mère son bien le plus précieux, elle dira sans nul doute que c’est sa progéniture. Dans le sens inverse, la plus grande fierté de cette progéniture devrait être d’avoir une mère pareille. Car en vrai, notre « reny » à tous est merveilleuse, et chacune d’elles sont les mères veilleuses.

Ny Aina Rahaga

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