Délestage – Aucune solution en vue
Le délestage continue de plus belle et malgré les diverses plaintes, la situation n’a pas changé, au contraire, elle ne fait qu’empirer. Nombreux quartiers de la Capitale ont enregistré plus de 2 heures de coupures ces derniers jours et d’autres encore plus. « Tout le monde n’est pas censé écouter la radio au moment où le communiqué concernant les heures de coupure est diffusé. C’est vraiment agaçant de ne pas être prévenu à l’avance parce que la coupure remet en cause toutes nos activités. Mais bien sûr, la Jirama s’en moque et trouve toujours des excuses bidon pour faire diversion », a souligné un habitant d’Itaosy. Les petites commerçants sont les plus à s’en plaindre parce que nombre de leurs produits nécessitant de congélateur sont endommagés. Certains ont dû fermer leurs portes suite à des coupures d’électricité fréquentes. La situation ne risque pas de changer dans les jours à venir bien que le ministre de l’Energie ait promis d’intégrer ce problème dans ses priorités. « On n’a rien à espéré de ces dirigeants qui ne pensent qu’à leurs intérêts et qui se foutent complètement des besoins de la population. Tout le monde se souvient encore de la manifestation à Ambohipo et celle dans d’autres quartiers, mais visiblement, les dirigeants ne tirent jamais les leçons du passé. Nombreux vont opter pour la même option si aucune solution n’est trouvée dans les brefs délais », a souligné un autre consommateur de la Jirama.
Non à la privatisation
Le nouveau ministre de l’Energie a effectivement fait part de sa conviction à résoudre le problème de délestage mais il faut se rappeler que tous ceux qui y sont passés se sont fixé le même objectif. Nul n’a pas pu résoudre le problème et à entendre le discours du ministre lors de la passation de service, aucune nouvelle stratégie n’a été proposée. Comme ceux d’avant, il s’est précipité à l’appel aux investisseurs et partenaires financiers. Il a également évoqué la vérité des prix mais avec la qualité de service de la Jirama, c’est une cause perdue d’avance. La société est au bord du gouffre et a du mal à se redresser bien que l’Etat se soit ouverte à de nombreuses conventions de partenariat. Mais les dirigeants doivent se débrouiller coûte que coûte parce que les employés de la société refusent catégoriquement toute idée de privatisation de la Jirama. Ils ont même revendiqué la rupture de contrat avec la société Symbion power tout en menaçant une nouvelle grève dans le cas contraire.
Ralambomamy