CCI Antananarivo – Empiètement du groupe Tiko
Suite à un communiqué de presse émanant de la Chambre de commerce et d’Industrie d’Antananarivo (Ccia), il est maintenant avéré que le groupe Tiko empiète sur une propriété privée. Préoccupé en effet de protéger son patrimoine de toute utilisation frauduleuse ou abusive, la Ccia a remis les points sur les « i », surtout vis-à-vis de l’ancien président de la république. Celle-ci a déclaré que le terrain sur lequel a été bâti l’« Auditorium » ainsi que le « magasin Magro » lui appartient bel et bien. Aussi, le contrat de bail conclu avec le groupe Tiko est déjà arrivé à terme et a expiré depuis longtemps. Pour rappel, le terrain a été loué par l’entreprise Malagasy Grossiste (Magro) du temps de l’ancien président de la république.
De ce fait, l’expulsion de l’entreprise de Marc Ravalomanana de la parcelle est donc justifiée, et de plus, s’est faite dans le respect des lois. De plus, la société Tiko doit encore une somme d’argent conséquente à la Ccia à titre d’arriérés impayés. Ce qui semble conforter la thèse selon laquelle cette entreprise n’a jamais payé du temps où son patron était à la tête de l’Etat.
Violation flagrante
Après une lettre de mise en demeure stipulant que le terrain, sur lequel ces constructions sont faites, appartient à la Ccia, le groupe Tiko persiste à continuer dans l’illégalité. Malgré, malgré la mise sous scellés des lieux par un huissier, l’ex-président continue et persiste toujours à squatter la propriété. Ce qui est ni plus ni moins qu’une violation de propriété privée. Il a été admis que cette entreprise possède bel et bien une petite parcelle qui juxtapose à celle de la Ccia. Aussi, pour mettre fin au litige, la Ccia a décidé d’ériger un mur pour que personne ne puisse plus entrer sur sa parcelle. Et obligeant ainsi les propriétaires de Tiko à rester dans la leur, par une voie d’accès se situant au sud. Ainsi, après avoir scellé par deux fois sa propriété, si le compte est bon, la Ccia est obligée de construire un mur pour pouvoir garantir l’intégrité de son patrimoine. La question se pose si cela suffit à stopper l’ex-président. En sachant que, ce dernier insiste sur le fait que le terrain lui appartient. Déjà qu’il doit payer 15 millions d’ariary de dommages et intérêts en sus de ses impayés.
Ny Aina Rahaga