En marge de la réunion mensuelle organisée par les jeunes du parti politique Malagasy Miara-Miainga (Mmm), samedi dernier, Hajo Andrianainarivelo a dénoncé le harcèlement que les tenants du pouvoir infligent aux opérateurs économiques malgaches. Hajo Andrianainarivelo, président du parti politique Malagasy Miara-Miainga (Mmm) a condamné, samedi, les répressions perpétrées par les tenants du régime contre les opérateurs économiques malgaches. Ce politicien dénonce les multitudes de menaces de la part des dirigeants, qu’il qualifie de manifestation de faiblesse du régime. « Nous condamnons fermement toutes les pratiques de harcèlement initiées par le régime pour des divergences d’opinions. Il est clair que les dirigeants ne sont pas capables de générer le changement et le développement en abusant de la répression et de menaces pour faire taire tous ceux qui osent les dénoncer », précise-t-il. En même temps, Hajo Andrianainarivelo dénonce également la pratique discriminatoire des tenants du pouvoir.

Effectivement, aucun mandat ou perquisition, ni interdiction de sortie du territoire, n’a été lancé contre un dirigeant d’une entreprise française quand ce dernier a osé critiquer le régime alors que les preuves sont même étalées au grand jour. Le président du Mmm estime que les tenants du pouvoir sont à l’origine de l’actuel phénomène de grèves et de contestation populaire qui se généralise à travers tout le pays. Pour lui, le soutien de la majorité qui est basée sur le nombre de députés, ne reflète plus la tendance populaire puisque des parlementaires ont trahi les électeurs. Comme solution, le parti Mmm relance sa proposition sur la nécessité d’une élection présidentielle anticipée. Ce sera, l’unique solution pour statuer si l’actuel chef de l’Etat bénéficie encore du soutien de la majorité des Malgaches.

Dominique Val