Journée mondiale de l’environnement – Sous le thème de la lutte contre le trafic des espèces sauvages
Le parc botanique et zoologique de Tsimbazaza accueillera cette année la Journée mondiale de l’environnement. Cette fois-ci, le ministère de l’Environnement a choisi un thème axé sur la lutte contre le trafic des espèces sauvages, notamment les produits de la biodiversité endémique du pays. En effet, Madagascar subit, depuis des années, l’assaut des réseaux de trafiquants internationaux à cause de sa richesse forestière et maritime notamment les bois précieux, les primates, les reptiles ainsi que les hippocampes sans que les défenseurs de l’environnement puissent faire quelque chose. L’objectif de la lutte contre la commerce et importation illicites consiste à encourager les exploitants à entrer dans le cadre de la légalité. En effet, certaines espèces sauvages sont soumises à de quotas d’exportation annuels qui permettent aux opérateurs de générer une filière légale.
Création d’une chaine pénale
Dans une autre optique, l’exportation légale couverte par le besoin de la recherche scientifique ainsi que la coopération avec des universités et parcs à l’étranger devient un autre problème qui ronge la richesse de la biodiversité de Madagascar. Les responsables qui travaillent dans le domaine de la conservation ferment les yeux face aux pratiques malsaines de certains scientifiques sponsorisés par des centres de très bonne réputation occidentaux qui abusent de leur puissance financière en exportant des espèces de la faune et flore endémique en toute impunité. Le dernier espoir pour protéger les espèces sauvages contre le trafic illicite reste la création d’une chaîne pénale spéciale au sein du tribunal mais sa mise en place se heurte toujours à de reports.
Dominique Val