Jean Louis Robinson – Dénonciation d’une situation chaotique
Selon le président national du parti Avana, Jean Louis Robinson, le président de la République a rompu à la convention faite notamment la gestion consensuelle. « Aujourd’hui, il a décidé d’agir tout seul sans pour autant réussir. Le pays est dans une situation chaotique et le président lui-même est K.O debout. Dans une telle position, il ne peut plus rien apporter de bon et le mieux serait qu’il démissionne afin que les élections présidentielles s’effectuent avant 2018 », a-t-il souligné. Par ailleurs, ce dernier a également fait part que l’on est face à des dirigeants sourds qui n’accordent aucune importance aux diverses suggestions et qui restent indifférents devant les critiques bien qu’elles soient constructives. « Nombreux partis politiques ont beau fait part de solution, de stratégie pouvant améliorer la situation mais en vain, on est face à des dirigeants bornés qui ne font qu’à leur tête et qui se moquent des autres », poursuit-il. Comme il a été toujours évoqué par les observateurs, les dirigeants sont trop pris à défendre leurs intérêts qu’ils ne se soucient guère de la population malgach dont plus de 92% vivent dans la misère.
Mauvaise gouvernance
Le parti Avana renforce effectivement les partis revendiquant la démission du président de la République dont Freedom de Lalatiana Rakotondrazafy, VPM MMM de Hajo Andrianainarivelo, ADN d’Edgard Razafindravahy, Mapar d’Andry Rajoelina, PLD de Saraha Rabeharisoa ainsi que la société civile et nombreuses associations. Pour le président du parti Avana, le régime actuel n’a plus d’issu et bien que le président de la République remue ciel et terre pour bénéficier d’un soutien financier, c’est peine perdue. « Le problème est surtout question de mauvaise gouvernance. Bien que le Président ait trouvé de l’argent pour sortir le pays de la crise, rien de tout cela ne peut arriver parce que le pays est mal gouverné », a souligné Jean Louis Robinson. Il a conclut que tout seul, le régime a du mal à s’en sortir et avec des dirigeants aussi obstinés, aucune communication ou négociation ne pourra plus être envisagée.
Ralambomamy