Grève des fonctionnaires – Une semaine d’ultimatum de la confédération
Troisième manifestation organisée par la confédération des syndicats des agents de l’Etat. Après les deux premiers mouvements sans réponse, ladite confédération ne baisse les bras et continue de faire pression sur les responsables étatiques. La signature du projet d’alignement des grilles indiciaires des fonctionnaires constitue la principale revendication de la confédération qui vient de déclencher une grève hier et a effectué un sit-in devant le ministère de la Fonction publique et des Lois sociales aux 67ha. Un ultimatum d’une semaine, à cet effet, lancé à l’endroit du président de la transition Andry Rajoelina pour se pencher sur la réclamation de la confédération des syndicats des agents de l’Etat. « Nous réclamons une rencontre avec le président de la transition Andry Rajoelina qui nous a toujours promis d’étudier le cas des fonctionnaires malagasy. Durant cette rencontre, nous ne demandons aucun intermédiaire sinon tous les fonctionnaires en exercice sur le territoire national effectuera une grève générale » lance Simon Richard Rakotondrainibe, président de la confédération des syndicats des agents de l’Etat.
Plusieurs corps représentés
La manifestation d’hier n’a pas réuni beaucoup de monde. Par ailleurs, certains agents de l’Etat issus des autres régions ont répondu présent à l’appel de la confédération. Ils ont grossi le nombre du syndicat des enseignants regroupés dans le Sempama, le syndicat des paramédicaux. Des fonctionnaires travaillant au sein du congrès de la transition, dans l’enseignement technique, du ministère de la Jeunesse et des Loisirs et du syndicat des enseignants chercheurs ont été aussi vus sur place. Ladite confédération a cadenassé le portail principal du ministère de la Fonction publique et des Lois sociales. Par conséquent, le ministre de tutelle n’a pas pu pénétrer dans son bureau. Quoi qu’il en soit, Tabera Randrianamanantsoa n’est pas contre cette manifestation. « Le salaire des fonctionnaires malagasy est très bas et il ne faut les blâmer dans ce mouvement » déclare le ministre. Pour le Sempama et le syndicat des paramédicaux, ils revendiquent le retour du paiement du salaire des membres des syndicats respectifs, lequel a été suspendu depuis les mouvements de grève l‘année dernière.