Fugueuse ou kidnappée – Une histoire un peu tirée par les cheveux !
« Disparue depuis le matin du vendredi 27 mai dernier, une lycéenne de 16 ans a été retrouvée le mercredi 1er juin, mais à la demande de la police, nous n’avons pas publié l’information. Elle a pu s’échapper de ses geôliers et en faisant de l’auto-stop, elle était descendue à Ampasampito et appelé ses parents en utilisant le téléphone d’un passant. D’après ses dires, elle a été droguée. Examinée à l’hôpital, elle n’a pas été violée ni fait un acte sexuel. Mais des traces d’agression ont été relevées sur son corps. Elle n’a retrouvé sa mémoire que dimanche à Ambatolampikely Carion. Son amie reste introuvable et la police soupçonne sa complicité avec les ravisseurs qui,a priori, sont membres d’un réseau de trafic de jeunes filles» !
C’est ce qu’on pouvait lire sur un site d’actualités prisé par le public. L’histoire de la « fugue » – au départ – de deux jeunes filles mineures est véridique puisque la première a laissé entendre un … voyage et même une nouvelle vie sur son page facebook. A la fin de la semaine dernière, l’alerte est lancée à tout le monde sur leur disparition effective et pour l’une d’entre elles, l’aventure a donc pris fin pour la simple raison qu’elle est déjà revenue chez elle et ayant déjà effectué les visites médicales nécessaires. La photo de cette dernière est partagée sur les réseaux sociaux mais certes, tout le monde n’est pas connecté sur ce support. Et justement, ce qui étonne en premier lieu dans cette histoire, est le fait d’avoir pu, toute seule, fausser compagnie à ses « ravisseurs ». Puis, avoir fait le trajet vers la Capitale en « stop » de nos jours est une conduite qui n’est plus indiquée. Au contraire, on fait appel au « fokonolona » et au « fokontany », qui eux, avisent les forces de l’ordre.
J.L.R