Pour Lalatiana Rakotondrazafy du parti Freedom, l’affaire concernant l’arrestation ou non du Sénateur Lilyson n’est qu’une diversion. « Jusqu’à maintenant, personne n’a pu expliquer la raison de la perquisition de sa maison et aussi de l’avis de recherche lancé à l’encontre du Sénateur Lylison. Je ne pense pas que son arrestation pourrait résoudre quoi que ce soit. Le parti Freedon estime que la gouvernance du pays ne devrait pas se baser sur un règlement de compte », a souligné la Présidente du Freedom, samedi dernier. Par ailleurs, la conseillère municipale de la Cua a souligné qu’un appel à une ville morte n’est nullement mentionné comme un crime dans le code pénal d’autant plus que personne n’a fait écho à l’annonce. « Je pense qu’il est plus que temps de passer au vrai débat. L’affaire Sénateur Lilyson sert aux dirigeants de moyen leur permettant de cacher leurs incompétences, les dépenses abusives et non justifiées concernant la préparation du Sommet de la Francophonie, mais aussi la recrudescence de la corruption. Nombreux sont ceux qui posent des questions à ces sujets mais ne savent plus à qui s’adresser », a fait part Lalatiana Rakotondrazafy.

D’autre part, le parti Freedom accorde plus de considération à l’avenir des enfants et des jeunes dans son programme. Samedi dernier, le parti a choisi le collège Ranaivosoa pour rencontrer 120 élèves auxquels le parti a accordé son soutien. Le parti Freedom est également en étroite collaboration avec des enseignants professionnels pour aider les élèves en classe d’examen. L’objectif, selon toujours la présidente, est de soutenir ceux qui en ont besoin, de renforcer l’éducation citoyenne pour former des jeunes pouvant prendre en main leur avenir et celui de leur pays. Pour la présidente de ce parti, l’éducation ne figure pas dans les priorités des dirigeants alors que les plus démunis ne peuvent assurer la scolarité de leurs enfants.

Ralambomamy