Andoharanofotsy – Quatre bandits dans les filets des forces de l’ordre
Suite à plusieurs attaques à main armée dans la commune rurale d’Andoharanofotsy, le 3 juin dernier, quatre bandits sont entre les mains des forces de l’ordre. En effet, une maison sise dans le fokontany de Mahabo a été victime des malfaiteurs munis d’épées, de couteaux et pince coupante cette nuit -là. Au nombre de trois, ils ont enlevé la grille de protection à l’aide du pince coupante afin d’accéder à l’intérieur. Une fois dedans, les bandits ont dérobé des bijoux en or, de l’argent ainsi qu’un synthétiseur. Mais avant, ils ont ordonné aux occupants de la maison de ne pas sortir, s’ils voulaient encore vivre. En effet, leurs complices armés attendaient dehors pour monter la garde. Toutefois, les malfaiteurs n’ont pas emmené les téléphones portables et dès qu’ils ont mis les pieds dehors, la mère de famille a alerté les forces de l’ordre. Aussitôt, des éléments de patrouille de la gendarmerie sont venus dans le fokontany pour venir à leurs secours.
Un travesti parmi les voleurs
Entre temps, les voleurs ont pris d’assaut une église sise non loin mais sont partis bredouilles. Furieux, ils ont attaqué une épicerie à côté et a menacé la personne chargée de la sécurité des lieux de sortir l’argent. Ce dernier, mort de peur, a révélé qu’il n’en avait pas mais que c’est sa grand-mère qui en est la propriétaire. Ainsi, les brigands se sont rendus chez cette dernière en usurpant l’identité de la sécurité sur l’interphone disant, « Ouvre-moi grand-mère ». Notons que la maison appartient au maire de la commune et il a de suite reconnu que ce n’est pas la voix du gardien. Il a donc appelé la gendarmerie et ensuite déclenché la sirène. Après deux heures de recherche, l’un des assaillants a été pris avec le synthétiseur qu’il a jeté sur le sol et les bijoux en or. C’est lors de son audition qu’il a dénoncé l’un de ses complices vivant à Ambohimanga Rova. Ce dernier a été arrêté en compagnie de sa copine qui portait déjà le collier. Le dernier voleur était connu, même sa demeure sise à Tanjambato près du commissariat de la police mais au moment de l’arrestation il n’y était pas. A sa place, un homme travesti habitant près de ce dernier qui a été appréhendé. Il est accusé de complicité parce que selon les forces de sécurité, il était « l’indicateur ».
Laurena Nany