Bien que le président de la Chambre haute, Honoré Rakotomanana, ait affiché sa volonté d’accomplir toutes les élections des représentants du Sénat au sein des différentes institutions, pendant cette première session, le rythme de travail semble trainer. Effectivement, les sénateurs n’ont même pas encore entamé les discussions sur ces élections, ni encore le programme pour les prochains jours à venir. A la moitié de la session, cette institution n’a encore tenu de séance plénière pour l’adoption d’un quelconque ordre du jour. Certes, ils ont encore jusqu’à la fin du mois pour se charger de ces affaires, d’autant plus que leurs collègues de l’Assemblée nationale n’ont pas encore tenu une adoption de projet ou proposition de loi. Toutefois, les députés ont quand même réussi à élire leur représentant ainsi que de tenir plusieurs ateliers de formation et des séances de sensibilisation sur différents projets. Cela, dans les mêmes perspectives et délais donnés que ceux du Sénat. Actuellement, la Chambre basse débute les travaux de commission pour cette semaine et a prévu des séances plénières pour adoption de projets de loi. En effet, cette institution a passé les 30 premiers  jours de la session à régler ces détails afin qu’elle puisse se charger des textes à adopter pour les jours restants. Les observateurs se sont demandé pourquoi le Sénat n’a pas t-il procédé pareillement. En effet, l’Assemblée nationale ne constitue plus la seule institution « faiseur de loi », et les textes devront encore passé auprès du Sénat pour être définitivement adoptés. D’après l’emploi du temps des députés, plusieurs projets de loi sont à traiter cette semaine, et d’autres vont encore arriver. Certes, il reste encore des jours avant la clôture de la première session ordinaire, mais cela suffiraient-ils pour accomplir toutes les tâches restant à faire?

Vahatra Ny Aina