Un autre accident routier causé par un véhicule sprinter est arrivé à Ambodiafotsy sur la Rn1 avant-hier soir vers 20h. Et le bilan n’étonne plus personne puisqu’on a dénombré 3 morts sur le coup de l’accident. Selon les passagers survivants, le chauffeur a toujours roulé vite depuis son point de départ, à savoir la localité de Morarano Tsiroanomandidy, dans la Région  Bongolava. Ce véhicule a été loué par une association de femmes basée dans le quatrième arrondissement de la Capitale à l’aller comme pour le retour où l’accident s’est produit, à moins d’une dizaine de kilomètres du lieu d’arrivée. Seulement, la voiture n’était pas arrivée à l’heure indiquée mais a accusé deux tours d’horloge de retard. C’est peut-être la raison de l’empressement du conducteur, qui aussi péri dans l’accident, s’étant sûrement pris pour un as du volant. On peut bien le supposer puisque les accidents les plus graves constatés depuis quelques années  et ayant entraîné la mort de très nombreuses personnes concernent uniquement ce type de véhicule. L’autre accident ayant causé la mort de plusieurs élèves dans la localité de Mahitsy, il y a peu de temps, n’a pas aussi servi de leçon à ces chauffeurs de taxi-brousse puisque l’hécatombe continue de plus belle.

Sur la paille
Pour ce cas d’accident à Ambodiafotsy, sur la Rn1, on compte aussi de nombreux blessés graves mais en tout cas, beaucoup hésitent maintenant à prendre ce type de véhicule, ne serait-ce que pour les déplacements intra-urbains ! Et c’est bien le cas de le dire puisque même sur le By-Pass reliant les routes nationales Rn2 et Rn7, on n’arrête pas aussi de faire le compte de ces taxibe « sprinter » qui provoquent des accidents. C’était le cas hier matin où le même type de voiture s’est couché sur son flanc après avoir roulé vite et bien sûr, on a dénombré des blessés. Même si de cas graves n’ont pas été enregistrés, ces derniers vont porter des séquelles jusqu’à la fin de leur vie et qui sait s’ils ne deviendront pas des charges pour leurs familles et pour la société en général. En tout cas, la plupart des victimes  d’accidents, dont la cause est la voiture « sprinter », n’en sont pas loin tandis que leurs familles proches se retrouvent, comme par magie, sur la paille. Une chose est sûre, les mesures prises jusqu’ici par les autorités sont loin de freiner ou de mettre un coup d’arrêt à l’hécatombe. Au contraire, beaucoup pensent que les chauffeurs de taxibe « Sprinter » défient carrément l’autorité des agents de la circulation mais aussi l’Att dirigée par un colonel de la gendarmerie nationale !

J.L.R