Après une attente longue de presque un mois entier, voilà enfin que les travaux au niveau de l’Assemblée Nationale (An) ont sérieusement commencé. Des projets de loi sont arrivés au niveau de la Chambre basse du parlement, tel celui sur la constitution du Haut conseil de la défense nationale (Hcdn) en étude actuellement. Voilà maintenant que quelques travaux de commissions se trouvent dans le programme des députés. Ces travaux ont débuté hier et vont s’étaler sur quelques jours encore. En totalité, trois travaux de commission ont programmé depuis hier par les députés de Madagascar. Tout d’abord, des travaux de saisie de fond de la commission transport et de la météorologie, des travaux publics, de l’intérieur et de la décentralisation, de la défense nationale et enfin de la sécurité publique. Incluant notamment l’étude du projet de loi portant organisation générale de la Défense nationale. Lequel projet de loi a trait à la sécurisation du seizième sommet de la Francophonie prévu se dérouler à Madagascar en novembre de cette année. Ensuite, des saisies de fond avec la commission juridique et aussi celle de la défense nationale. Cette fois, ces travaux porteront simplement sur des sujets d’organisation générale. Et enfin, des saisies de fond avec la commission juridique, la commission de l’environnement, de l’écologie et des forêts et finalement des affaires étrangères. Des travaux en rapport avec la ratification de l’accord international sur les bois tropicaux.

Questions à débattre

Les travaux de saisie de fond consistent surtout à débattre et à discuter des sujets déjà prévus comme ce fût le cas hier concernant les trois sujets cités précédemment. Depuis le début de la première session ordinaire du parlement, les observateurs se demandaient si les parlementaires allaient avoir du pain sur la planche cette fois-ci. Et surtout si comme la fois précédente, les projets de loi viendront se bousculer en fin de session pour ne pas permettre aux députés de bien étudier ces derniers. De plus, avec le Sénat qui est déjà en place, l’adoption d’un quelconque test risque de prendre énormément de temps. Néanmoins, ces débuts de travaux de commissions semblent dire le contraire. Rappelons que les commissions répondent au besoin d’étudier en formation réduite les textes avant la séance publique et de contrôler un secteur particulier. Elles sont composées de membres désignés à la proportionnelle des groupes parlementaires, un parlementaire ne pouvant appartenir qu’à une seule commission. Ainsi, la majorité des députés sont concernés par ces travaux, notamment ceux d’aujourd’hui.

Ny Aina Rahaga