Environnement – Trop de mouvements mais aucun résultat
Cette période à la veille de la fête de l’indépendance reste la plus menaçante pour la biodiversité endémique de Madagascar, selon plusieurs résultats d’études.
En effet, les riverains des forêts chassent toutes les espèces susceptibles d’être vendues à prix d’or ainsi que celles qui peuvent être mangées à la place des volailles et de viande pour la fête. D’après un professionnel de l’Environnement, quasiment aucune action spéciale n’a été engagée par l’Etat pour empêcher ce désastre écologique.
Pourtant, depuis quelques semaines, le ministère de l’Environnement et des organismes qui travaillent dans conservation de la biodiversité mènent une forte campagne de sensibilisation et de médiatisation mais n’arrivent pas à apporter de résultats tangibles. Au contraire, ils s’appuient sur des bilans négatifs concernant la situation actuelle de la nature malgache. La menace critique d’extinction, à l’état sauvage, qui pèse sur la tortue à socle communément connue sous le nom d’Angonoka n’était qu’une stratégie pour trouver de financement. En effet, l’association Durrel conservation trust a déjà travaillé depuis plus d’une décennie pour la protection de ces reptiles uniques de Madagascar mais elle n’a pas pu apporter de bilan positif sous prétexte que l’Etat ne s’implique pas suffisamment dans la lutte contre le braconnage ainsi que les feux qui menacent l’habitat naturel de l’Angonoka. Même cas pour la journée mondiale de l’environnement tant médiatisée, alors que le ministère n’a même pas pu influencer le Gouvernement à accélérer la mise en place de la chaine pénale contre le trafic de la richesse naturelle du pays. Normalement, ce ministère devrait s’attaquer ouvertement aux réseaux de trafiquants de bois précieux et des produits de la faune endémique au lieu de faire la parade au parc botanique et zoologique de Tsimbazaza.
Dom