Accident à Ambanidia – L’alcool a tué et des dégâts matériels importants enregistrés
Grande fut la colère des usagers de la route hier à partir de midi jusqu’au milieu de l’après-midi puisque l’embouteillage a été, une fois encore, plus que monstrueux, principalement du côté d’Ambanidia. Cet axe est utilisé par les automobilistes allant vers la périphérie est de la Capitale mais il ne faut pas oublier que cette partie du deuxième arrondissement comporte de très nombreux quartiers où la densité de la population est très élevée. C’est le cas pour les fokontany de Mandroseza, d’Ambohipo, d’Ambolonkandrina, de Mahazoarivo, d’Ambatoroka, d’Androndra mais aussi plus loin, les communes rurales d’Alasora, d’Ambohimangakely et entre autres d’Ambohimanambola. L’axe est aussi pris par ceux qui vont emprunter les routes nationales 2 et 7, et puisque la ville de Tanà grandit chaque jour, c’est la route prise par les habitants de la périphérie sud de la Capitale.
Pas d’un pouce
C’est dire l’importance de la fluidité de la circulation à Ambanidia et dès qu’un goulot d’étranglement est constaté, les bouchons – du côté est comme du côté ouest – s’allongent sur plusieurs kilomètres et arrivent même jusqu’à la hauteur d’Antaninarenina pour le côté centre-ville. Et justement, c’est ce qui s’était passé hier vers midi puisqu’une 4×4 de marque Rav4 nouveau modèle conduite par un homme ivre a embouti un poteau de la Jirama, une gargote puis un véhicule 4×4 et enfin une voiture légère appartenant à une société de téléphonie mobile ! En somme, le conducteur s’est permis de provoquer un beau … bordel. Selon d’autres témoins, un piéton aurait trouvé la mort dans cet accident et on peut imaginer sans peine la conséquence sur la circulation urbaine toute entière. En effet, elle est bloquée et n’a pas bougé d’un pouce depuis Ampandrana si de l’autre côté, le bouchon commence à l’entrée du fokontany d’Ankadindratombo, et ce, durant plusieurs heures. En tout cas, la colère se lisait sur tous les visages des usagers de la route, notamment les passagers des taxibe qui, évidemment, ont été obligés de subir des attentes allant jusqu’à plus de 4 heures de temps.
J.L.R